L’anthropophage a une assistante jeune et belle, peut-être ou pas déjà rompue ou initiée par le patron à l’anthropophagie. Je lui confie encore mes yeux. Ca marche toujours pas. Je vois moins et ça tourne. La correction des verres est bonne. Elle me les tord et marche. Suis-je au-delà d’hier ? Je sais plus rien du coup. J’échange mes yeux, mes verres, toutes les X secondes, et passe tout sous le rayon rapace de mes quatre yeux pour voir lesquels savent voir le mieux. Je n’ai pas la réponse. Tête qui tourne. Mais n’a-t-elle pas tourné, aussi, durant la migration du jour, avec les autres verres, les vieux, ceux censés être bons ? La vérité c’est que je suis épuisé par tout ou partie de rien. J’ai commencé, hier, Le joueur, pris au dépourvu par la fin inopinée d’A Scanner Darkly, téléchargé en vitesse via Feedbooks sur l’iPhone, Quentin Lerclerc en vient, peut-être, et c’est chez lui que je l’aurais, peut-être, attrapé. Je découvre, fragmentaire, car Spotify n’a pas les droits de toutes les pistes, connerie, le Four Movement for Two Pianos de Philip Glass (ma lecture terminée d’A Scanner Darkly m’intime l’ordre de ne plus, pour le moment, remettre en marche aucune des Metamorphosis dans quelque lobe que ce soit) et c’est superbe, oui, mais je dois m’en extraire, vite, car c’est encore la même musique de la mélancolie et de la dépression que cette musique cyclique et elle me happe, c’est vrai, anthropophage ou pas, vertige ou non, tout contre tout contre elle. |