There he lay, a vast red-golden dragon, fast asleep ; thrumming came from his jaws and nostrils, and wisps of smoke, but his fires were low in slumber. Beneath him,under all his limbs and his huge coiled tail, and about him on all sides stretching away across the unseen floors, lay countless piles of precious things, gold wrought and unwrought, gems and jewels, and silver red-stained in the ruddy light.

J.R.R. Tolkien, The Hobbit

J’ai pas de mémoire et un fémur au pied de mes pompes que j’ai fait venir au bureau y a des semaines pour une raison aujourd’hui qui m’échappe alors en le voyant, ici, froid sous son cellophane lisse, ce que je me dis : j’en fais quoi de ce fémur ?

Mais c’est pas pour ça que j’ai pas de mémoire, je pensais : c’était pourquoi déjà que j’ai écrit ce truc, kbb (en fait non : que j’ai essayé de l’écrire) ? J’ai pas la réponse. Je veux dire : je sais ce que je voulais en faire, et la gueule des pages web, le graphisme des photos, les polices pour le texte et aussi qu’il y a avait cinq personnages qui parlaient, à tour de rôle, cinq fois de suite dans cinq grandes parties plus ou moins ce qui nous amenait à un chiffre que même les maths modernes elles peuvent pas calculer (en fait si) mais je sais pas pourquoi. Je me souviens vaguement de qui était qui (le mec, la fille, le prof, la mère, le goal) mais nada au-delà. Je me souviens de pourquoi ça a foiré (trop calqué sur Coup de tête puis la même chose au fond, et puis bien sûr l’acceptée disparition de P. Dieu sait où) oui mais pas de pourquoi j’ai eu envie d’écrire ce truc un jour (assez pour publier, pendant un mois pas loin, presque un de ces textes par jour, ce qui était quand même pas rien). Voilà pourquoi j’ai pas de mémoire. Alors je me sers du journal comme archive parallèle.

Vie cinématographique : cherche le lien entre les trois derniers films vus : Deep Impact, Cuisine et dépendance, Prometheus et, bis, non j’ai pas la réponse.