Je trouverai l’énergie d’aller courir, pas de courir véritablement. Je veux dire, c’est ce que j’ai fait, mais je pèserai une tonne, et j’arrive pas à décoller du sol, et tout est lourd, en et hors de moi. Peu de chiens la semaine à cette heure. Tant pis. Et ce que je fais je le fais avec ou sans lumière, avec ou sans ciel, avec ou sans feuillage. Trois livraisons aujourd’hui. Et la température, ça remonte. Je suis à distance l’atelier d’été de François Bon qui vient de commencer. J’aime le principe d’une consigne par jour pour construire un projet au long cours, et quelque chose en moi aurait envie d’y participer. L’idée qu’une centaine de personnes, plus peut-être, en même temps, affrontent les mêmes contraintes, travaillent au même effort, et potentiellement produisent un récit relevant d’une même structure, ça me séduit assez. Mais j’ai rien qui collerait. Et, surtout, je trouve déjà pas le temps, depuis des semaines que ça dure, d’entrer les corrections de Morphine(s) qui datent de je sais plus quand... Mais je suis capable de m’entêter quand même. Oui, je suis assez capable. 613 mots pour Eff qui, eux, auront bien été écrits, mais avec les poignets, avec les coudes, avec les genoux. Avec les pieds. Une Coupe du monde a commencé. Espagne - Portugal (3-3).