En quête d’idées pour votre Noël d’entreprise ? Ça fait un an que cet immeuble est en travaux à cet endroit de P. et qu’un panneau est présent pour inciter les piétons à emprunter le trottoir d’en face, les travaux privés comme souvent débordant sur l’espace public. Il y en a encore pour un an environ à en croire le permis de construire. Cette semaine le trottoir d’en face est également en travaux, pour d’autres raisons, incitant les ouvriers de ces travaux-là à apposer exactement le même panneau, incitant les piétons donc à emprunter le trottoir d’en face. Du fait de ces double-travaux, la route est réduite de moitié et les véhicules sont censés passer en alternance, comme le préconise la signalisation temporaire. Personne ne sait ce que sont censés faire les piétons, si ce n’est peut-être faire l’expérience d’une erreur système cérébrale, se mettre en position latérale de sécurité sur le macadam et souhaiter ardemment l’autodestruction du véhicule biologique pour ne plus avoir à faire face à pareil dilemme. Aucune question de cette nature à l’examen du code, mais ça ne m’empêche pas de l’avoir, bien que pensant, pendant, tout rater (nombre de fautes : quatre). Il semble capital de savoir déterminer si l’on peut, ou non, user de l’avertisseur sonore derrière un engin agricole, car ces questions représentent 5% de toutes les questions. Comme c’est à Bruz, il faut respecter les préconisations éco-friendly et s’y rentre en vélo, et le regard que m’a lancé cet enfant marchant au centre de la route de campagne après que j’ai actionné la sonnette pour signaler ma présence : le regard de quelqu’un de révolté à l’idée de n’être pas seul au monde. Comme je le comprends.