Je trouve le corps sans vie d’un homme, je le connais je crois, allongé nu dans un lit des pieds sec à la tête. Les mots rigidité cadavérique vont au-delà de la peau, de la mâchoire. Des formes géométriques s’étendent hors du corps allongé comme des branches écorchées en extase.
La steppe de Gobi devient leur yourte et, peu à peu, ils s’accoutument au sable jaune clair et froid qui pénètre par tous les pores. Le matin au réveil, ils se retrouvent recouverts du sable apporté par le vent. (...)