Louis-René des Forêts



  • 151017

    15 novembre 2017

    Couru 8km2, 43min48, sous le Molly for two pianos, l’History repeating piano et ces 23° de soleil qui se déploient partout. Un welsh corgy (heureux) sur un banc, un fox terrier (contemplatif) mouillé, un cocker (résolu) sprintant dans l’herbe. Le mec à la foulée tordue et la tâche d’encre entre les omoplates il est revenu (il court plus vite que moi). J’ouvrirai une page au retour, un herbier pour Morphine(s) à l’intérieur de laquelle je pourrais recenser toutes les pistes d’écriture, toutes les phrases dont j’ai besoin, tout ce qui dans l’écriture des autres me permettra de prendre pied. Je fais ça, aussi, pour me souvenir. Il y a quelques jours avec Joachim on en discutait suite à une rencontre littéraire au cours de laquelle, après qu’une phrase d’un des auteurs présents sur scène a été lue, quelqu’un dans le public, visiblement meurtri, dira mais c’est une phrase à moi, ça ! La personne sur scène de répondre ensuite que oui, elle travaillait beaucoup à base de citation. Ce qui m’a fait réfléchir sur mes propres pratiques (et plus encore après avoir relu cet essai sur le travail de Des Forêts). Je garde donc cette page ouverte, qui m’aidera à lister des pistes de travail à venir, ou bien celles déjà exploitées. Et ne pas oublier, derrière, ce que je dois (et à qui). Eff d’hier : 585 mots. Eff d’aujourd’hui : 518 mots (nuls). J’aurais passé quasiment tout mon week-end pour la version audio du premier chapitre de CdT, intitulé Jour J. Hier pour l’enregistrement. Aujourd’hui le montage. Tombé sur le travail de Daniel Barbiero qui convient parfaitement pour l’accompagnement de lecture. Je suis assez content du résultat même si, m’entendant, j’ai vu combien à la lecture je me débats avec le texte, essayant de ne pas trop céder aux rythmes d’origine et d’écriture qui sont en réalité dicté par une façon de prononcer les mots et une forme d’accent que j’aimerais garder plus à distance...

  • 091117

    9 décembre 2017

    Septième et dernier jour sans eau chaude. Après-midi passé entre les deux plombiers occupés à changer le ballon, un gigantesque courant d’air, une panne massive sur les serveurs d’OVH et des relectures d’un essai sur des Forêts. Pas eu le temps de manger, je mangerai quelque chose en vitesse dans un train peu après. On est trois pour m’attendre à la gare. Je lis des trucs je n’y suis pas. J’ai quatre minutes de battements, là. D. il va prendre un chien (la chance). Je suis allergique à son chat, je crois.

  • 071217

    7 janvier 2018

    Il fait une couleur mauve avant que le jour il aille
    se lever.
    Je me souviens avoir eu du mal pour trouver cette scission verticale pour le site Des Forêts. Il y avait eu une histoire de gap d’un pixel à régler pour éviter les effets d’escalier. Mais en réalité tout ça se règlera bien vite avec un background: linear-gradient(to right, #303030 0%,#303030 50%,#303030 50%,#eee 50%,#eee 100%); Est-ce que c’est supporté par tous les navigateurs ? Et quand je ne penserai pas à ça ce sont des stratégies pour gagner ce sanctuaire au Nord (mais comment traverser la rivière, qui est froide ?). Il faut que je me couvre plus. Il doit y avoir un chemin sûr ou des vêtements chauds quelque part dans ce monde. Et derrière ce sera tenter de chasser piteusement un sanglier dans les bois, rester des heures à l’affut sur un point en hauteur mais pour rien. Je l’ai effrayé. Il ne reviendra plus. 636 mots pour Eff. William Gass est mort. Rien à lire. The Tunnel donc.

  • 110518

    13 juin 2018

    Fucking spans de merde qui se foutent n’importe où. On saura pas pourquoi. Contrôle F flammes ironiques. Il faut toujours que j’achète des éponges. C’est un truc ça : peur de manquer d’éponges. Ça doit avoir un nom. Régulièrement j’en prends. Des packs de trois ou quatre. Ou alors des sardines, il faut toujours des sardines. En conserve, sans leurs têtes, avec de l’huile d’olive. Des petites. Ça fait plus d’un an que je me nourris quasi exclusivement de sardines, de thon, de lentilles, de nouilles de riz, de noix, de kinoa, de saumon, de confiture. Je crois que j’ai fait le tour. Et ça marche plutôt bien. Je veux dire je suis pas mort. Plus on avance dans la carrière d’Arctic Monkeys moins j’aime ce qu’ils font. Et le truc que je dis le plus souvent dans la journée à voix haute ça doit être Poulpir, laisse cette poubelle. J’ai un point là dans le dos à cause de cette journée crispé sur l’ordi à faire la moitié de la moitié d’un truc presque. Un truc très chronophage. Il faut que je lise Des Forêts mais je veux dire vraiment. Faudra que je coure pour me défaire de ça (sauf que non), à peine plus de trente minutes et quelques km sur Palimpsest après avoir checké la qualité de l’air et les pollens (c’est bof). Souvent c’est ça. BV parlant de Morphine(s) m’avait dit, ton western SF ou quelque chose d’approchant. C’est moi qui en ai parlé en ces termes ? Ou c’est ce que lui attend de moi ? Peut-être bien qu’à une époque ça a été ça. Là-bas, des chiens heureux dont un superbe Shiba-Husky ou quoi. Ça m’est venu soudain. Tu sais où sont stockés les fichiers des trucs que tu écris dans Ulysses ? Tu saurais y accéder en cas de problème ? Et la synchro dans le cloud, c’est quoi tes identifiants ? Mots de passe ? Toute cette merde-là. Tu sais où tout est ? Absolument pas. 549 mots dans ce nulle-part (pas ici, pas là-bas, et quelque part partout), pour Eff, sans doute pour clore ce chapitre 124 sur une bombe exhumée quelque part. Shadow nor Prey pour l’accompagner. Je pense avoir écrit, dans le Morphine(s) 05, quelque chose d’assez fort. Hier je veux dire. Je fais que relire, là, et c’est très court, 400 mots juste. À l’état brut et encore mal rythmé, mal composé, mal dégrossi, mais son cœur il est fort. Ça valait le coup si c’est pour en arriver là. Et peut-être qu’il n’y aura rien d’autre à sauver que ça, là-dedans. C’est déjà tant.

  • 150518

    16 juin 2018

    C’est ce morceau de David Lang, Gravity, mon corps tout entier sera tourné vers ça. Toute une journée durant, cette journée. D’où ça sort ? J’en sais rien. Il y a un After gravity, un Before gravity. Et c’est passé dans mes gestes. Le rythme, tout. Ça m’accompagne. Ça me précède. Ça me précède chaque fois que je dois écrire, là, Le Bruit et la fureur et que j’écris, à chaque fois presque, Le Bruit est la fureur. L’est-il ? Je suis aimanté, je crois. J’ai plein d’électricité statique mais à l’intérieur de la tête. Pas pris de décision concernant le Nocertone. Je veux dire la. Il y aura 741 mots pour Eff, non pas sur cet air-là mais, mieux encore, sur le souvenir de cet air que j’écouterai, le long de la journée, quelque chose comme mille fois.

  • 170518

    17 juin 2018

    Peut-être qu’il y aura une photo de moi dans Street View dans les prochaines semaines ou mois, là sur ce rond-point, de retour de la Poste pour expédier les SP du Journal de la crise que Laurent a signés ce matin. La Google Car était là, elle, du moins. Et moi ? Retour chez la neurologue pour faire le point sur l’année écoulée. Avons convenu de poursuivre la Nocertone, tant que ça marche. Est-ce que ça marche ? J’ai de quoi tenir jusqu’à fin juillet, là. Je parle pas de trucs alternatifs, comme le biofeedback, ou ce qui relève du magnétisme. Le reste de mon temps, comme chaque jour cette semaine, je le passe dans le flux continu de ce site sur Empreintes que je continue d’alimenter. Il y aura 506 mots pour Eff et un album étrange d’Anton Batagov : Selecter letters of Sergeï Rachmaninoff : des lettres adressées à des compositeurs comme Simeon ten Holt, Philip Glass, Brian Eno. D’autres aussi. C’est inégal. Des fois c’est un peu caricatural. Mais c’est vraiment singulier. Et je n’ai jamais écouté Rachmaninoff, moi.

  • 220518

    22 juin 2018

    J’ai jamais lu Henry Miller. Il y a des orages lents qui se dessinent (il y a des orages loin qui se tissent). Ça s’entend. Des fois ça se voit. Ça se sent pas, toujours. J’ai l’impression d’être un de ces joueurs de foot polyvalents, qui peut jouer partout mais qui n’est bon nulle part. C’est moi ça. Toute la majeure partie de la journée sur le site Empreintes. Ça doit être une espèce de punition je pense que de devoir coder à la main des centaines de notes de bas de pages (et des notes dans les notes) après avoir écrit des trucs comme ADP ou Mueller qui en sont mais truffés. De temps à autre l’ascenseur de l’immeuble lance des cris des SOS préoccupants (de la statique blanchie et hyper saturée qui monte dans les aigus et ça s’arrêtera sec, d’un coup). À un moment donné faut juste que j’aille marcher sous de la pluie. C’est jamais gratuit sortir, c’est toujours pour faire quelque chose, aller quelque part, poster un truc, mais il fallait faire ça. Aller dans la poussière que c’est l’orage, même si c’est calme. C’est une averse. Tout à l’heure j’écrirai Eff sur ça, cette pluie, et quelqu’un dessous elle pour marcher. 519 mots donc.

  • 230518

    23 juin 2018

    Toujours Empreintes. J’avance à un rythme (lent) de 40 pages par jour (40 pages du Bavard). Il faut compter plus de cinq heures pour ça. Et le reste du temps, le reste du temps est pour le reste de ce qui te tombe dessus dans la journée. Retrouvé T. de retour de Grèce au Pouchla (mais ça ne s’appelle plus le Pouchla désormais), échevelé, bronzé. Des dilemmes capillaires puis une grosse pièce de viande à partager sur une énorme planche (mais ça fait des semaines que j’en ai pas mangé de la viande). Il sera question des énergies narratives et aussi, mais c’est une autre histoire, il y a ce défilé de deux chevaux en arrivant, côté Montorgueuil. Dans la nuit qui n’est pas encore une nuit, il y aura ces deux mecs qui, traversant la rue Mandar avec une grosse enceinte portable, emplissent la rue de son, un truc assez lourd, gras, et ils ont des masques de singe. Curieusement, ça avait du sens de les voir arpenter la rue comme ça, avec ce son, cette attitude, et ces masques de singe. Quelques 539 mots d’Eff rapidement sous une pluie battante.

  • 240518

    24 juin 2018

    C’est un appartement cool, quelqu’un est là aussi qui murmure. Je vais te faire entendre la voix des poulpes, voilà ce qu’il murmure. Et soudain ce sont des litres et des litres de poulpes noirs qui déferlent sur ta peau et des voix à eux qui s’insèrent dans ton crâne et c’est la porte ouverte à la folie je crois bien. Je n’ai réussi à faire, aujourd’hui, que la moitié des pages prévues pour Empreintes. Et j’ai rien fait d’autre que ça, c’est-à-dire que c’est un temps qui n’a même pas profité à d’autres urgences. Mais je prends ça avec philosophie (j’ai le choix ?). 500 mots pile pour Eff, et d’une traite (mais sans son).

  • 250518

    25 juin 2018

    Vingt-cinq pages sur quarante aujourd’hui. Pourtant j’avance aussi vite que possible. Donc c’est que ça vient d’ailleurs. Comme cette espèce d’orage sec qui éclate, sans aucune pluie nulle part, sans nuage presque. Juste le bruit et la lueur que c’est, l’éclair. Loin d’ici et tout près. 683 mots pour Eff, sans rien, avant de filer chez Charybde pour une soirée où André est libraire d’un soir 1. L’orage crèvera pendant, c’est-à-dire que c’est le bruit de la pluie qui nous tire de nous. Et il faudra rentrer sous ça, ce tumulte. Et j’ai pratiquement pas lu la moindre ligne de la semaine, tu sais.

  • 310518

    1er juillet 2018

    Pas mis le nez dehors. La journée sur le site d’Empreintes. C’est étrange, les passages où je me crois capable d’aller vite me demandent plus de temps que prévu et, à l’inverse, ce que je croyais les plus fastidieux sont réglés facilement. Je nage là dans la CSS. Et passé un certain nombre d’heures, stop, j’ai atteint mon quota intérieur. 629 mots pour Eff, mais sans les yeux, à cause de ça, cette histoire de quota. Total à fin mai : 414 000 mots.

  • 020618

    4 juillet 2018

    559 mots pour Eff sur ces il n’y aura pas d’hier. J’ignore où ça me porte mais, bon, ça pourra pas se prolonger indéfiniment. Idéalement, ce chapitre devrait se voir suivi d’un autre, tout simple, qui dirait en substance, les choses se sont passées précisément comme on l’avait prévu. J’aimerais assez ça. Fin du travail d’intégration du contenu du site Empreintes, ce qui ne veut pas dire pour autant que le site soit fini. Mais les recensements des Mendiants, du Bavard et des annexes, qui m’ont occupé ces deux derniers jours, sont faits. Ouf. C., qui vit dans le Limousin avec des poules et des moutons (comme j’aimerais ça vivre où que ce soit mais avec des moutons), vend du miel sur un marché de la Confédération paysanne à deux pas d’ici. On y passera avant de retrouver T. et E. chez eux pour une nouvelle étape romaine de nos aventures lovecraftiennes (et nous rentrons à pieds car c’est l’une de ces nuits).

  • 200618

    25 juillet 2018

    Un certain temps passé sur le site d’Empreintes pour permettre aux notes de bas de page (qui sont en réalité des notes qui s’affichent sur la moitié droite de l’écran) d’apparaître sans leur lien dans le texte. La syntaxe pour ça dans Spip c’est [[texte de la note]] ce qui génère automatiquement un appel dans le texte au format [numéro de la note] 2. Or nous n’avons besoin de l’appel que pour la version mobile du site. Et on ne peut pas simplement déterminer .spip_note ou .spip_note_ref en display : none dans la CSS, sinon on perd l’alignement des notes sur le texte. Comme souvent, la solution est simple et on passe des heures à tourner autour sans la voir. Il suffisait de définir le a.spip_note (le lien vers la note) et le .spip_note_ref (les crochets d’ouverture et de fermeture) en font-size : 0px ;, c’est-à-dire en taille de police = zéro. On l’intègre via les media queries pour limiter ces paramètres aux écrans dont la taille est supérieure à X pouces (ou pixels je sais plus). Si je note tout ici c’est, aussi, pour mieux réussir à m’y retrouver dans quelques jours, semaines, mois, années, lorsque j’aurai tout oublié. Tartelette s’est arrachée elle-même le truc planté dans son dos. C’est une warrior. Et la nouvelle véto trouve que tout va bien. Sauf qu’elle a une otite. Ça arrive souvent avec les béliers, dira-t-elle. Alors il faut lui mettre dans l’oreille une pommade pendant quinze jours et j’écris, en pense bête, dans une note du téléphone ouverte dans Keep, que c’est son oreille gauche, pour ne pas oublier. 525 pauvres mots d’Eff sur In Sea. Quelque chose s’est activé sous le crâne. Ça danse. Ça frémit. Mais ça ne fait pas écrire mieux.

  • 220618

    27 juillet 2018

    La lumière était d’or, oblique. Rasante et ocre sur les briques et des arabesques d’ombre, qui fusent, viendront même s’en mêler. Voilà ce que je vois à l’instant t. Six tâches sur quatorze sont cochées dans les modifications à apporter au site d’Empreintes qui n’a jamais été plus prêt d’émettre (et la lumière n’y est pour rien). Le reste de la journée, quelqu’un qui n’a plus donné signe de vie depuis plus de deux ans répond à un de mes mails datant d’avril 2016 comme si on était juste trois ou quatre jours après l’envoi. 515 mots pour Eff sur Horizon.

  • 250618

    30 juillet 2018

    Depuis qu’on vit dans cet appartement, c’est-à-dire des années, chaque fois que je me lève le matin je sais plus où je suis. Rien n’est familier. Alors j’erre. On peut dire que je suis hagard. Et je regarde l’espace de l’appartement, les volumes, le salon, la cuisine, le balcon sur quoi il y a des casseroles semble-t-il et, je sais pas moi, du lait ? L’eau des pluies est sur toutes ces surfaces : la gangue en plastique de la bouteille, l’opercule en aluminium, l’inox des ustensiles. Après seulement je vois les montagnes, de part et d’autre, et j’ai besoin de plusieurs minutes pour parvenir à me souvenir auprès de quels massifs je vis. Ça va venir. Et, pour une raison qui m’échappe, j’en viendrai surtout à regretter ce coin où on allait, avec H., marcher près des berges d’une sorte de barrage, mais j’ai oublié où (il n’y a jamais eu de barrage en réalité). Il y a aussi deux lapins qui ne s’apprécient pas ici aussi et je finis par parler à une voisine de trucs sans importance, des dents entières plantées dans la chair de mes mains, comme quand ces trucs ils bouclent dans la bouche des rongeurs s’ils ne les usent pas (leurs dents). Mais en réalité, j’ai tout oublié. C’est le fil récurrent de cette journée, oublier. À commencer par cette page de remerciements à la fin du Chien. Il serait plus juste d’écrire que je me suis simplement référé à l’édition des Collected Fictions, où elle ne figure pas. Mais j’avais déjà repris l’édition initiale pour y ajouter la dédicace et l’extrait de poème en épigraphe, j’aurais donc dû vérifier jusqu’au bout. Dans le site d’Empreintes, c’est tout une page de notes qui m’a échappée. Et, enfin, allant à la Poste peser un truc, acheter une vignette internationale, la coller sur l’enveloppe et oubliant de le poster, jusqu’à ce que je finisse par me rendre compte que j’avais encore ça, ce paquet, entre les mains, alors aller à une autre boîte aux lettres, plus loin que celle qui est plus près. Mais je n’ai pas oublié Eff, non. Ni In Sea, sur quoi j’écrirai tout.

  • 260618

    31 juillet 2018

    Lorsque Sarah, d’Allianz, m’appellera pour me proposer des réductions exceptionnelles pour tous mes projets d’aménagement de fenêtres, de stores ou de portes, je lui répondrai que je n’ai ni fenêtres, ni stores, ni portes là où je suis. Est-ce que je suis propriétaire d’un appartement ou d’une maison ? Je ne suis propriétaire de rien. Comment ça ? Je vis au gré de mes errances, de canapé en chambre d’ami, je réponds au téléphone chez les gens qui m’hébergent pour refuser tout projet d’aménagement de porte, de fenêtre ou de store. C’est mon rôle dans la vie. Passé au bureau d’Attila pour des corrections sur ADP. Ça va, je suis conciliant. Il faudra réécrire en partie le préambule, qui deviendra peut-être un, comment on appelle ça, un postambule ? Le reprendre en tout cas. Comme il faudra reprendre pendant un moment une partie des notes d’Empreintes pour y ajouter des balises gras qu’on aura préalablement définies comme correspondant à la couleur (de mémoire) #F60. C’est assez rébarbatif. Mécanique je veux dire. Pourquoi je suis allé dire des trucs sans réfléchir ? Sans doute parce qu’il le faut. Par exemple il y aurait un modèle de lecture de surface (lecture des fragments avec irruption des notes à définir), et un modèle de lecture souterraine (le contraire) pour ADP. J’ai regardé combien de pages de traitement de texte ça pesait, Eff (545 mots aujourd’hui sans les regarder). À vue de nez j’aurais dit un truc comme 500 pages (mais c’est plus de 1300). Il y aura donc sans doute matière à ne garder que 10% du total, comme je me plaisais à l’imaginer il y a un moment. Ou bien alors je prends des moments différents et j’en fait deux, trois livres. Encore faut-il que ce soit lisible (là non).

  • 090718

    11 août 2018

    Retours (et enthousiastes) sur Grieg. Ce qui est étonnant là-dedans, c’est encore que ça m’étonne. Il y a près de trois ans, déjà, lors de sa première mise en ligne, c’est précisément ce que l’on m’en avait dit. Et j’avais oublié. Ou bien feint d’oublier ? Non, je crois que c’est une forme de déni. Alors pourquoi ne pas poursuivre ? 3 J’ai la matière. Et la langue est ici, elle existe. Le truc, c’est que depuis trois ans, chaque fois que j’y retourne, j’échoue à atteindre ce que j’estime être la qualité de la première page (pas la deuxième, qui est à jeter). Mais la première est belle. Comment retrouver ça ? Le site d’Empreintes, sur lequel je travaille depuis bientôt un an, est désormais fini. En ligne. C’est un grand soulagement (il va maintenant falloir s’atteler à tout ce que j’ai repoussé à plus tard, on verra quand le site d’Empreintes sera terminé, avant de partir la semaine prochaine pour plusieurs semaines de coupure loin d’ici) et c’est une grande fierté. Maintenant, il faut qu’il soit lu, utilisé, ce site.


  • ↑ 1 La littérature est la preuve que la vie ne suffit pas. (Pessoa)

    ↑ 2 Comme par exemple ici.

    ↑ 3 Mais je me sais capable de prioriser des trucs qui n’intéressent personne... D’ailleurs savais-tu qu’il existe, à en croire Dilicom, au moins huit livres de fiction qui reprennent le mot morphine dans leur titre ?