Javier Cercas



  • 121117

    12 décembre 2017

    C’est encore le direct de 12h13. Entre Lyon et Paris, lire la seconde moitié des Soldats de Salamine 1 sans m’arrêter, même si c’est un livre qui me parle peu. Il y a un micro-climat sur la gare de Lyon, du soleil, une lumière oxydée comme l’écrit Cercas qui s’irise sur le verre des fenêtres dont on suppose qu’elles ont été mouchetées par les gouttes de pluie un peu plus tôt (d’ailleurs l’asphalte au sol en est encore brillant de ça). Je commencerai dans la foulée Le docteur Jivago dans la vieille édition NRF de 58, le livre est d’ailleurs daté par mon grand-père au 12 novembre de cette année et je le commencerai 59 ans jour pour jour après ça, cet achat dans le temps. Une édition qui ne prend pas la peine de mentionner le nom du traducteur ou de la traductrice. Et il sent la maison de Haute-Loire.

  • 090722

    9 août 2022

    T. m’a envoyé la première partie du Loup avec ses coupes et modifications. Plus ça va, moins j’aime écrire ici, ou parler à d’autres, sur des projets en cours. Les projets en cours doivent rester dans de l’ombre. Soit ils en sortent un jour, et ils existent, et dans ce cas seule leur existence témoigne de ce qu’ils sont, soit ils retombent dans plus d’ombre encore et ils ne deviennent rien. Il faut respecter ça. La touche K est toujours capricieuse. La chaleur recommence à monter. Javier Cercas, je crois que c’est pas mon truc.


  • ↑ 1 Un écrivain n’écrit jamais sur ce qu’il connaît mais sur ce qu’il ignore. (Actes Sud, traduction Elisabeth Beyer et Aleksandar Grujicic).