J’avoue confondre M-
andelstam et M-
aïakovski. Pas le moindre rayon de ce soleil encore qui s’est dirait-on comme dissout dans le blanc. J’apprends beaucoup de L’amie prodigieuse même si ce n’est pas précisément ce que j’attendais. Chaque phrase, je parle ici de Morphine(s), devrait être comme la pointe émergée d’un même iceberg. Et cet iceberg, alors que je pensais savoir comment le définir en une phrase, en réalité j’ignorais sa nature. Là oui. Mais qu’en est-il de nos obsessions ? Par exemple, la (...)
Nous sommes le six. Les mises en ligne d’Ulysse, en novembre 2015, faisaient une trentaine de lectures chacun. Nous en sommes revenus à des chiffres plus proches de 2013, c’est-à-dire une centaine. Mais parmi cette centaine de lectures, ce qui est en soi dérisoire, combien de vues non-humaines ? Toujours pas le moindre signe du plus petit rai de soleil, là. C’est juste blanc. On est donc dans le blanc. Et j’avance sans recul dans Ulysse : ce que j’avais pris, il y a plus de trois ans, pour une (...)
La coutume de l’o-miokuri surprend souvent les Occidentaux en visite au Japon. Elle consiste à raccompagner la personne qui s’en va, comme cela se pratique dans beaucoup d’autres cultures, et comme elle s’est pratiquée longtemps dans les gares et les ports. Au Japon, cependant, elle ne concerne pas seulement les grands départs. En ce moment que je suis au Japon, ma mère reste sur le pas la porte tous les matins quand je sors de la maison, et agite la main jusqu’à ce que j’aie tourné le coin de la (...)
Il fait blême et/ou blanc. Temps idéal à consacrer à « Bara no hanayome » ? ☑ Relire & annoter. ☑ Antidoter. ☐ Corriger ce qui peut l’être. ☐ Réécrire la 8. ☐ Réécrire la 15. ☐ Réécrire la 34. ☐ Réécrire la 35. ☐ Trouver quoi caviarder. ☐ Imprimer. ☐ Construire le son. ☐ S’entraîner à tout lire. Beaucoup de taf encore. Plusieurs problèmes se posent. J’ai arrêté en cours de route de caviarder, il faut donc soit ne plus le faire et revenir là-dessus, soit trouver quoi soustraire là où j’ai rien soustrait. Substitué (...)
Pour une raison qui m’échappe, je me suis dit que lire L’amie prodigieuse d’Elena Ferrante m’aiderait à reprendre pied dans Morphine(s). Ça se défend. Mais ça ne concerne en rien ce vers quoi le journal me mène. Des fois, je suis mal à l’aise avec l’idée même de succès. C’est peut-être une forme de snobisme (ça se soigne). Aussi : j’espère qu’un livre changera ma vie, et ce à chaque lecture. Je suis souvent déçu. Mais comment un livre qui a changé la vie de milliers, voire de millions de personnes, pourrait (...)