Lil Wayne



  • 030119

    3 février 2019

    J’ai toujours écrit sur la mort, pour les morts. Pour une fois, je voulais écrire un livre sur la vie. Ou sur la mort qui est la continuité de la vie. Sur les morts qui cohabitent avec la vie. Parce que c’est cela, les saisons. Les morts, ou les disparitions successives qui laissent la place à d’autres vies, mais qui un jour font retour.

    Ryoko Sekiguchi, Nagori, P.O.L

    Le Pantoprazole donne mal à la tête (n’en pas prendre donc). Le froid menace de fendre. Le bruit des chouettes fait flipper l’un des lapins (lequel) ? Logique somme toute. Lisant des manuscrits, je trouve toujours que c’est trop court (ou trop long). Il m’arrive d’écrire je suis allergique à ce genre de.... Il m’arrive d’écrire c’est vraiment bien. Des fois je me demande qui sont ces gens derrière la langue qui est la leur et qui nous sert de pont. D’autres fois non. Je n’écoute rien qui ne soit pas en mode shuffle même si (surtout si) je cherche une chanson bien précise : qu’elle m’apparaisse par hasard et non par choix (même si pour ce faire je dois faire défiler toute la playlist pour la trouver, comme I’m Not Scared of the Dark), c’est tout ce qui m’importe aujourd’hui. Le maté, faut verser l’eau froide très lentement mais chaude aussi. Il faut tout faire lentement. Il faut prendre le temps et parfois j’en viens comme chaque année à me dire, à la même période, c’est peut-être la première fois que tu fais tel geste de l’année. Aucune importance : je retourne à la Poste. Ou acheter des enveloppes. Quelqu’un dans ma TL parle de Tercian. Apparemment ça fait dormir.

  • 050119

    5 février 2019

    Toujours pas de soleil. Mais des lueurs électriques de partout. C’est haussmanien en face. Nous non. On a des aplats verts au sommet des buildings (je me demande c’est quoi). Hors de l’écran pour réécrire ce que je sais avoir mal (« Bara no hanayome ») écrit. Il y en a sept, sept cartes soit à refaire de zéro (ça arrive) soit à repenser, je sais pas. Par exemple il y avait celle qui était censée évoquer les flashs de lumière découpés par l’architecture moderne (ou bien, qui sait, brutaliste ?) alors ne serait-il pas plus approprié d’en faire trois colonnes pour qu’il y ait aussi des flashs non plus de lumière mais de mots ? Dur à faire. Et ça, impossible de l’improviser à la main, j’aurais besoin (demain) de l’écran. Mais c’était un début. Une idée. Peut-être, au fur et à mesure, décaler les colonnes, ce qui ne se verra pas à la lecture. Mais c’est utile. Le reste, je le fais en tâtonnant, au critérium et au stylo, et je compterai les lettres (beaucoup). Probablement des erreurs. On verra demain. Là, c’est sur Lil Wayne et Nobukazu Takemura. Ça aide.