Parodie de roman d’espionnage, Sigma a plus d’affinités avec le théâtre qu’avec un livre de John Le Carré. C’est un réseau de dialogues. Des dialogues dits par des personnages qui semblent le plus souvent conscients de n’être pas des personnages, mais des archétypes dans une pièce qui se joue sans eux, pour un public présent, donc, en définitive, avec eux malgré tout, aux dépends d’eux parfois. C’est de ce léger déplacement de la fiction (le lecteur est perçu par les personnages sur (...)