J’avance dans les rues d’une ville qui n’était pas ma ville avec quelqu’un (qui ?). Partout où je vais j’amène un livre qui n’est pas seulement un livre : c’est un ensemble de quatre ou six livres cousus ensemble. Un Dostoievski bilingue. Le premier livre est en français, le deuxième en russe, etc. Jusqu’au dernier. Tout ce que je sais de ce livre, c’est que ce n’est pas Les Frères Karamazov. On devrait toujours définir nos livres selon ce qu’ils ne sont pas plutôt qu’en essayant, parfois (...)