Dans Avalon, de Mamoru Oshii, la scène la plus humaine du film est celle de la préparation d’un repas pour un chien. Nesco me manque. En quoi est-ce que je mens dans un journal si je dis que les textes du jour sont composés pour la plupart mentalement dans l’état de semi-conscience qui précède l’éveil pur ? Pure hérésie : ne rien écrire de tout le week-end, chercher à la place des images de villes brutalistes. Cette ville, je veux dire la nôtre, bien que je ne m’y attache guère, je crains (...)