Je vois monter la couche neigeuse sur les bords de quai sans pour autant voir tomber la neige. Je me pose la question de savoir quelle heure on est, il ne devrait pas faire nuit, ce n’est pas le cas d’habitude lorsque je suis ce rythme là, puis comprends que le train s’est engouffré dans un tunnel depuis plusieurs minutes. Je vois émerger les bulldozers caressés par les lampadaires de huit heures, les camions en file aux sorties des entrepôts et les traces sur l’asphalte mi-blanc. Les (...)