Il s’agit du tout début du premier tome de la quadrilogie Novembre 1918, une révolution allemande d’Alfred Döblin. La première guerre mondiale est déjà perdue, ou en passe de l’être. Pourtant scène palpable où la violence jaillit réellement, banale et directe, depuis le corps d’un jeune soldat. Döblin était médecin, cela se lit. La phrase est précise, rarement de trop. Comme métaphore introductive, on peut difficilement faire mieux. La violence ici se loge au cœur du corps et grave sa (...)