J’ai ouvert la fenêtre de mon salon car hier par téléphone ma mère m’a conseillé de « mettre le nez dehors », nuage ou pas nuage, iode 131 ou pas, danger de mort ou non. Et même en me penchant au-delà de la gouttière, de toute notion de vertige, je n’arrive pas exactement à voir ce qu’il se passe plus bas dans la rue. L’un des mecs invisible répète « reculez, c’est bouché », et tout ce que moi je peux voir, c’est le reflet des tôles et des pare-chocs collés, probablement, les uns contre (...)