La lune, Y., 23 août 2010
Sur quoi je marche : un sol lunaire. Deux bras autour des bras en équilibre, les pieds l’un derrière l’autre pour coller à la ligne (la ligne blanche entre les voies, celle pleine qui interdit aux conducteurs de se doubler les uns les autres). Je compte sur mes phalanges le nombre de syllabes que font mes phrases, je tombe jamais sur de l’impair. Si peu. Le problème : cette ligne au sol n’est pas toujours écrite. Peinte. Je marche encore comme un faux funambule. (...)