Quand Simdbab, ayant descendu le Tigre, traverse le golfe Persique et la mer d’Oman pour entrer dans l’océan Indien, il laisse derrière lui le monde historique, et même celui du mythe. C’est là que commence l’empire des rêves, qu’il revêt la forme la plus individuelle ; tout est interdit et tout est permis. Le navigateur est saisi d’effroi devant ses rêves ; en étant l’inventeur, le créateur, il triomphe d’eux. Le sable de l’île éblouit : coraux moulus en atomes par le ressac. toutefois, (...)