Que celui qui prétend voir ce que moi j’ai vu imagine (et qu’il garde aussi ferme qu’un roc cette image, le temps que dure mon discours) quinze astres resplendir dans des points différents du ciel, en y mettant une telle clarté qu’elle transpercerait n’importe quel brouillard. Qu’il imagine aussi ce char que notre ciel garde dans son giron la nuit comme le jour et qui reste visible en virant du timon. Qu’il imagine un cor avec son pavillon et dont le but commence à la (...)