18 mai 2012
Quoi le problème avec Le roman d’Eneas ? D’abord introuvable en numérique, ensuite papier dans la vraie vie, puis des ruptures via Amazon et ce matin impossible de le foutre dans la poche gauche (celle dedans), rentre pas. À la place lu Cité-Monarque de Simon Auclair, aucun rapport, dans l’Odyssey. Un ton d’SF bien dite mais y a trop de mots. Beau l’épigramme de Reverdy et quelques phrases en gris foncé. Ce qui m’a décidé, à l’achat, c’est les premières lignes, celles où ça dit torse. Je sais pas pourquoi mais la question qui me vient en tête serait : elles où sont les lames de rasoir ? Je parle encore du texte. À mon oreille ça manque d’aigu. Faudrait lire Reverdy. Et mon truc, vies //, en est-ce de la SF ? Sais pas trop. Je sais que c’est bien meilleur dans les parties discours direct, j’aurais pas cru. Dès que je repars en narration au tu je me viande. Pour le discours beaucoup appris de ma lecture Guantanamo en mars. C’est au contact qu’on s’arme. 29 octobre 2012
Comment quelque inconnu va dire, à une autre inconnue, contre d’autres corps gris dans la rame : je me suis fait fracturer les deux jambes, et puis le choix du verbe : fracturer. Lecture : Simon Auclair, Les grottes de Gettysburg (des airs d’Héliopolis). Surpris par le choix des temps et du vocabulaire (tarasque !) mais j’aime assez l’impression d’être en pleine intemporalité. Si je dis ça c’est que je croyais, en commençant à lire, me retrouver dans le même vague conditionnel SF que le précédent texte paru chez Onlit. Peut-être ou bien peut-être pas. Piano : la superbe et limpide interprétation d’Im going to make a cake / The poet acts de Sally Whitwell. Tout, toute la ville de Paris illuminée dessous la nuit, s’empreint de verre de quoi de netteté sous ça. |