Et t’es pas fatigué, toi, de vivre ta vie connue par coeur, comme les paroles d’un air entendu quinze mille fois, savoir à l’avance sortir chaque mot dans chaque tempe et, pire que chaque mot, chaque pulsation de la basse, chaque claque froide au piano, et, pire que piano, en live, chaque souffle et chaque paume contre chaque, chaque mot d’usage lâché froidement comme un you’re wonderful ou we’ve had a fantastic time et chaque nom de chaque musicien présenté entre deux sets et chaque fois (...)