Michaël Glück



  • 171112

    17 novembre 2012

    On glisse des mots sous nos portes (avant tout on dit on), on glisse des mots sous nos portes pour nous dire : rendez-moi mon thé vert.

    On aide des corps encore en vie (plus pour longtemps) à composer des codes et on dit bonne journée, suivi de madame ou monsieur en fonction (ici madame).

    On ouvre un compte Echopolite pour découvrir des trucs (c’est le cas).

    À 18h retrouve André Rougier, Joachim Séné et Anne Savelli quand bien même j’ignore tout des visages qu’ils possèdent (ou si peu), puis un bar qui diffuse en fond d’écran la fin du match PSG - Rennes (des gens disent à personne va te faire enculer sale fils de pute), puis, ensuite, le début d’un match de foot turc au cours duquel c’est du billard, paraît. André Rougier me parle de Cyclocosmia 3, celui sur Bolaño, Anne Savelli de son prochain livre Décor Lafayette à paraître en janvier aux éditions Inculte et Joachim Séné me demande, avant Satlingrad, c’est quoi mon année de naissance (ensuite nous comparons nos hébergements web), mais pas un mot sur ce mardi.

    Super lecture de Michaël Gluck à la Lucarne des écrivains, très beaux passages de Figures inachevées avec vue sur la mer et Proférations de la viande. Avant lecture il me dit (Michaël Gluck me dit) qu’il connaît mon oncle alors je me demande : qui est mon oncle ? et aussi : est-ce que je connais mon oncle ?

    Retour au on. De nuit on met les doigts pour chercher, dans le noir, pour chercher la serrure.

  • 200217

    1er avril 2017

    Premier jour de la tournée de surdiffusion organisée en Occitanie par Languedoc-Roussillon Livre et Lecture et le Centre Régional des Lettres de Midi-Pyrénées. Retrouvé J. à la librairie Cajélice, ainsi que les éditions L’œil du souffleur, L’étoile des limites, KA et Faï Fioc. L’après-midi à Narbonne à la librairie Libellis. Le soir c’est Montpellier à la librairie Le grain des mots pour une soirée poétique. L’occasion de voir Louise, Philippe et Christophe de La Piscine. Michaël Glück est là aussi. Un resto plus loin à droite ou à gauche je ne sais plus (c’est un tapis roulant de ville ces villes, l’une n’est plus l’autre qu’elle était pourtant une heure avant et je confonds déjà en temps réel ce qui s’affichera là devant mes yeux, et la lumière, la forme des bâtiments et les accrocs, les coudes, les exiguïtés est-ce un mot ? c’est un mot). Bowie est sur la table. Il me manque un chargeur de portable pour fonctionner correctement, j’en cherche. Quelques mots (mais combien ?) volés et à la main entre Perpignan et Narbonne pour mon Eff.