) Dehors, le bush nous attendait, splendide et désolé dans sa robe de latérite rouge. Quelques chênes du désert, parcimonieusement, fixaient un vague cap de contre. Pour le reste, le chaos dominait, un plateau rond, engorgé de buttes à moitié solides, de dunes précaires que le furvent allait dynamiter, rayées de sillons aussi, qu’il aurait été facile d’emprunter par temps de clémence – aujourd’hui potentiellement mortels, puisqu’ils serviraient de lits aux rivières de sable.
Alain (...)