Nous, les rescapés, qui demeurons de manière énigmatique debout et d’apparence intacte, il faut bien que quelque chose nous atteigne. Parfois, nous avons des migraines épouvantables. Coups de marteau contre les tempes, destruction à la masse, le visage encaisse le choc. À la place, une grosse araignée noire se déploie dans toute son ampleur. Puis l’orage passe, l’araignée se ratatine en un point minuscule, le visage revient. Dans ces cas-là, évidemment, nous ne faisons que pousser nos (...)