Il faut voir Caroline Shaw expliquer dans une interview combien, pendant l’écriture de sa Partira pour huit voix, il a fallu remodeler le son ah initialement poussé par le chœur à pleine puissance, comment la chorale et elle l’ont légèrement dévié de son axe pour le rapprocher peu à peu du son oh par une minuscule torsion de la bouche, une fermeture d’elle pour moduler ce qui, aux yeux du public (plutôt à leur ouï) sonnait trop agressif (ah), pour en faire quelque chose de plus chaud, et (...)