Quand on n’en considère que l’extérieur, l’encyclopédie Serpentiana se présente comme un assez gros volume relié en peau de serpent. La couverture ne porte que le titre calligraphié, sans nom d’auteur, ni année ni lieu de parution. Pourtant, à l’instant où l’on ouvre ce livre, cette banalité vole en éclats comme explose un gros zeppelin. Bien que la Serpentiana ait apparemment un nombre de pages déterminé, le contenu de ses articles est illimité. L’encyclopédie ne manque jamais de s’ouvrir (...)