6 août 2016Un hashtag imprimé quatre par trois et 5 mars 2017Récupération fastidieuse des photos perdues sur la carte du téléphone : 6Go de données. D’abord via le téléphone d’H., puis son ordi, puis un disque dur externe, puis le mien. Tout est sauf. Dernières répétitions et corrections d’à crâne fendre pour ce soir. Réglages du son aussi, monter le viderunt omnes détraqué et la voix chuchotante. Plusieurs tests, on dirait que ça tient. Une part d’aléatoire pour l’heure H : ne pas savoir sur la deuxième partie du texte quels passages j’écarterai et où je pourrai m’arrêter. Je finirai avec le son, avec trois emplacements possibles pour clore en fonction de mon rythme, mais aussi des passages finalement non-lus (en fonction de l’humeur du moment). L’impression de trouver enfin le bon tempo de lecture, dans Vies et mort d’un terroriste américain, au troisième départ. Comme des rythmes classiques enfouis sous le texte, de façon plus ou moins subliminale (je n’irai pas jusqu’à compter les temps ou les syllabes). P. 236 : Par contrat, il s’était dépossédé de tous les produits de son être, « présents ou à venir » ; même sa semence ne lui appartenait plus. Moins froid qu’hier qui était lui-même moins froid qu’avant-hier. De retour à la galerie Six Elzévir pour y lire 1, en compagnie des lecteur-trices de ce soir, dans l’ordre Virginie Gautier, Charles Robinson et Violette Pouzet-Roussel, Delphine Bretesché, Philippe Aigrain, A.C. Hello, Anael Chadli et Claude Favre (qui, pour finir, prolongeant sa lecture, chantera Jean Genet). Je crois que mes répés étaient meilleures que le vrai truc (c’est dur à dire, on n’est pas là quand on y est et on y est quand on n’y est pas). C’est une très belle soirée, la salle est pleine encore, c’est différent d’hier, tout est très différent. Vu plusieurs personnes et parlé. Un moment convivial au Fuxia pour finir au cours de quoi pendant un temps il sera question (mais entre autres) de Marguerite Porete. |
↑ 1 Encore une fois l’œuvre et la photo sont de Mathilde Roux.