18 octobre 2016Begad... Cretic... 1 Écrivais hier que j’avais besoin de me servir du journal comme exutoire ou pour décharger quelque chose qui me pèse. Mais de quoi le journal peut-il me décharger ? De mes mâchoires serrées ? Je ne crois pas.
Frantz, en noir et blanc et en couleurs. Très émouvant. Derrière, un océan de tristesse. Il est question, à un moment crucial du film, de ce tableau de Manet, Le Suicidé. On le voit à l’image, rapidement, en noir et blanc, ekphrasis passagère. À cause de la couleur (ou plutôt de l’absence de couleur, de la brièveté de la scène) je vois mal. Rate la forme du type. Ce que je vois, lapsus : un diablotin tout maigre et noir (c’est-à-dire un noir posé là par le noir et blanc, un noir émulant mal le rouge par exemple) dans la ligne de ses jambes, et puis un étranger obèse allongé à sa droite, un Turc somme toute, à la place de l’oreiller du lit. C’est un tableau terriblement cruel, noir, moderne (Ernst), mais qui n’existe pas. |
↑ 1 Ce sont des mots.