Consomme beaucoup depuis que je suis là à faire ce que je fais là où je suis. Des petits trucs. Des trucs. Beaucoup de livres (pas le temps de les lire ces livres). Un jeu (pas le temps d’y jouer et quand bien même : il faut attendre la mise à jour des effectifs putain). Des trucs pour le vélo. Une boîte de pansements à 4.60€. Monnaie pile, rue de Tolbiac. Pied du comptoir des irlandais je suis là à essayer de pas saigner (sauf que si), du sang sur mon sac à dos noir, c’est à cause du couteau en céramique l’autre jour, lui-même l’un des machins que j’ai dû consommer ces dernières semaines à cause du minimum de carte bleue en bas de la rue mais tu sais quoi ? C’est pas grave. J’ai consommé un autre livre dématérialisé qui a semble-t-il été co-écrit par Amy Hempel via Google Doc et qui s’appelle The Hand that Feeds You et c’est beau ¹. Passe mon temps à vouloir couper dans le livre de Lou, j’ai un code pour cela dans co-ment, comme titre supprimer ?, comme tag élaguer ². Y en a un qui a un point d’interrogation pour l’ouverture, l’autre pas. Un tag, c’est fermé. Ça ne fait rien, oui : j’ai acheté mon énième tasse à thé au comptoir, donc, irlandais, la deuxième cette année, je l’ai encore cassée, si on fait le compte ça donne : la première (vaches avec des basket), la seconde (la même au Mans), la rouge (avec des baskets aussi), la mouton (avec des baskets), la hiboux rouge (avec des cœurs), là les hiboux rouges sont sur fond bleu (il y a plus de cœurs). Ça fait six. Total : H. et moi on vit ensemble depuis six tasses à thé.