Si j’écris dans le rêve, l’avocat était une grenade, on peut facilement mal me comprendre. L’avocat peut être un fruit, ou une personne exerçant une certaine profession. La grenade peut être un fruit là encore ou une arme de guerre capable d’exploser à distance une fois qu’on lui a retiré l’amorce. Dans le rêve, l’avocat était bien un fruit et la grenade une arme, encore que cette image doive plutôt être perçue comme métaphore. Bottom line : rayer les avocats de la liste des trucs qu’on mange, de même que les tomates. C’est dommage, car les avocats sont très nutritifs : je m’en servais essentiellement comme cinquième, sixième repas le soir. Le problème, c’est la tyramine. Moins de tyramine, donc. Mais ce n’est pas tout : Souvenez vous que tous les produits laitiers animaux contiennent de la caséine qui mal digérée se transforme en caséinomorphine et agit sur les récepteurs opioïdes. Fatalement, si on continue comme ça à mettre de côté tous les aliments capables de déclencher des douleurs, ou d’y contribuer, nous arriverons à l’éradication des douleurs ! Et pour cause, puisque nous serons mort d’inanition faute de pouvoir nous alimenter. J’ai envie de dire : c’est la vie ! C’est la merde : j’ai choisi de passer par la coulée verte pour rejoindre T. à Bastille et, bien sûr, il y a du monde et on ne peut pas respecter aucune distance ici (trop étroit). Respirer une demi-heure dans un masque dit grand public, c’est l’horreur, tu t’essouffles, tu respires ton propre CO2 sans doute, j’ignore si c’est différent avec un masque jetable, en papier, plus fin (oui). Je plains celles et ceux qui doivent les porter en permanence. On s’est posé rue de la Roquette et c’est froid. Polaire même. Pas nous ni nos échanges, ni rien autour de nous mais le vent s’engouffre et fait tomber l’ardoise un certain nombre de fois. Plam. Plam. Plam. Voilà le bruit que les choses font quand elles déferlent (ou plutôt quand elles sont déferlées).