Cette ville est à quarante minutes d’ici. À en croire un récent classement prospectif des villes les plus sujettes à être épargnées par le réchauffement climatique, c’est elle qui est numéro un. De fait, le froid domine. Il y a d’un côté la basse ville, et de l’autre la haute ville avec, entre, des chèvres écopâturant sur la falaise, là où il serait ardu d’aller humainement débroussailler entre les pierres. Ce sont des chèvres à poils longs, aux cornes tarabiscotées. Le calme est total et le château épais. Sur la haute ville, c’est le contraire, à cause à la fois d’un mariage hétérosexuel blanc cisgenre à l’église, un marché d’été dans les ruelles et un vide-merdes plein les boulevards. En vérité le principal problème de cette ville, outre L’œuvre à la vie susceptible de te donner envie d’en finir, c’est l’absence de gare ferroviaire pour y aller et en repartir. Yapou, bétail humain ¹ : C’était vivant, cela se déplaçait en faisant tchouc tchouc tchouc. Les tentacules continuaient à brasser l’air (...) Le siège mouvant qui poursuivait Rinichiro dans la cage spéciale est ce que l’on est appelle une selle castratrice. C’est une sorte d’être vivant produit du génie humain et de la synthèse artificielle. J’ai testé le chargeur de Macbook reçu ce matin pour me rendre compte que je n’avais pas commandé le bon format : celui que je cherche correspond au Macbook blanc de 2008 et non au Macbook Air, qui est gris, et plus récent. Le blanc de 2008 non seulement n’est pas « Air », mais qui plus est pèse un âne mort. Il possède surtout un lecteur de cédédévédé, et contient peut-être, sur son disque dur, des choses oubliées, raisons pour lesquelles je cherche un chargeur dans l’idée de le ranimer. J’ai écumé un temps les cartons du garage, des fois qu’un vieux y végète, mais tout ce que j’ai trouvé ce sont des spareparts qui datent de STAT ainsi qu’une boîte de Tramadol.