L’enseignement est supérieur. La rentrée est littéraire. La dette est publique. Le secteur est privé. La défense est nationale. Les têtes sont chercheuses. L’intérêt est général. L’intelligence est artificielle. Il pleut goulûment. Tout pétille, tout rebondit. Fin du Lévitique. Mais Moïse revient dans le tome suivant, comme Aragorn dans Le retour du roi. Vers la fin, Dieu était en roue libre : si vous me désobéissez, vous mangerez vos fils et vos filles. Ce n’est pas très bienveillant. Nous sommes dans une grosse séquence pour démontrer que la Chine, la Russie, l’Iran et la Corée du Nord ont aussi leur cohésion, peut-être plus que l’Occident à l’heure actuelle (Le Monde). Alors que je lisais un article du Wall Street Journal sur l’usage expérimental des « essaims de drones » dopés à l’IA en Ukraine (des drones militaires prenant eux-mêmes la décision de comment porter leur attaque et de qui cibler ¹), une nouvelle bande orchestre m’appelle pour vérifier mon éligibilité à un faux dispositif de bonus énergétique. En lui donnant au hasard des mots-clés (par exemple, hydrocarbures aromatiques polycycliques), on n’en vient pas à bout, et la bande orchestre « pense » pouvoir m’obtenir un rendez-vous téléphonique. Deuxième stratégie : en lui lisant un extrait au hasard de Kamo no Chômei (Récits de l’éveil du cœur), il ne tient pas dix lignes et raccroche de « lui »-même, preuve que les livres sont bien l’ennemi des opportuns.