L’aéroport.
Forcément, l’aéroport.
Autrement je n’aurais pas pu être, débarquer ici même. Me fallait un pont, un pont d’asphalte lancé au sol pour recueillir ce qui depuis l’en haut s’effondre, s’effondre sur la terre. Ferme, la terre.
Un aéroport, forcément, de ceux qui aspirent les corps pour les cracher idem sur les cellules bétons de la ville qui les porte. La ville sans nom. La ville qu’ici je nommerai C. Celle qui subsiste.
Pourquoi devrais-je chercher ma mémoire par l’avant (...)