Sous le store du vélux, un rai de lumière passe, ce qui pourrait me rendre dingue. Si ça ne me rend pas dingue, c’est probablement que l’hiver s’installe, que le jour se fait tard, que les lueurs sont lentes. Quand je le regarde à travers la membrane des paupières, ce que je vois de ce rectangle clair apparaît sous les traits d’un Mondrian. Je me dis : voilà ce que c’est, le réel. Sans savoir de quoi je parle, ou plutôt de quoi je pense, ou plutôt d’où je pense. Une fois levé, je réalise (…)