Je monte dans le premier train sans savoir qu’il en existe un deuxième, plus loin sur le quai, amarré au premier, et combien d’autres encore, enchaînés cul-tête les uns aux autres sur des kilomètres de rail et graviers. Je pourrais tout aussi bien ne plus être un nom, prénom, identité valsée sur la surface des vitres, mais une lettre, un âge, un code ou souffle que personne ne pourrait traduire ni comprendre. Disons simplement que je glisserais sur le quai comme un fantôme, fantôme que les (…)