Des gens s’écrivent dans FMR la nuit, le jour. Je lis sur leurs épaules leur correspondance. J’ignore s’ils sont deux, trois, quatre, un, et surtout qui ils sont, et d’où ils se parlent. Quel est leur âge, leur genre, leur état d’euphorie, d’ennui ou de détresse. C’est étonnant à vivre, et pas exempt de douceur à 5 h 44 du matin. Je lis aussi Mathieu Simonet, c’est à la page 14.
T. venait parfois dormir dans ma chambre sur un lit pliant. Un jour, il a lu mon journal en (…)