Bret Easton Ellis - Fuir est une pulsion

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8 mai 2024, par GV

Mon super-pouvoir, c’était avoir un corps fait d’encre capable de s’insinuer liquidement dans le rouage des machines. Je m’en servais contre une psychiatre à 2000$ la séance qui essayait de me faire dire à mon insu des choses que je ne voulais pas dire. Quand ce n’était pas tout simplement pillonner de coups de poing le visage de quelqu’un qui n’avait pas de visage : à la place de la tête, c’était un bocal de pâté français, alors plus les coups pleuvaient, plus la gelée giclait. Sur le quai (…)
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11 mai 2024, par GV

Frigorifié alors qu’on frôle les vingt. Mais ça pourrait être pire. J’aime mieux Luis Enrique que ma femme, dit ce quidam sur les réseaux sociaux avant ou après la défaite en quart aller d’hier. Je ne vais pas vous spoiler la fin des Éclats, dit Bret Easton Ellis avant de spoiler la fin des Éclats. Les deux mots que je me répète le plus dans mon for intérieur sont quel enfer...
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19 mai 2024, par GV

Se pourrait-il que la solution aux problèmes posés par les solutions gouvernementales dans le monde du livre (taxation des livres d’occasion, autorisation de la publicité littéraire (sic) à la télévision) consiste à tuer tout le monde et à pirater tout ? Mais la première chose que je fais après avoir écrit cette phrase, c’est précisment d’acheter un livre. Et la deuxième chose que je fais, c’est de commander des enveloppes noires pour Bakélite, qui coûtent 40€ les trente, port compris, ce (…)
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29 mai 2024, par GV

Il n’y a que deux Comptoirs irlandais à Paris : un boulevard Voltaire et un rue de Tolbiac. Eh bien ça ne m’arrange pas des masses. Motivé par des résultats financiers plus mauvais que prévu, le fabricant de produits électroniques sud-coréen [Samsung] demande aux managers de ses filiales de venir travailler le samedi ou le dimanche pour « surmonter la crise ». L’expression bats in the belfry (une araignée au plafond ?). Il y a un coton-tige par terre sur la moquette du bureau et c’est (…)
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28 février, par GV

L’ours parle et le hérisson pense. Relire Le loup m’amène à comprendre quel est le sujet du texte, ignoré par moi quand je l’écrivais encore, en l’an deux mille vingt-et-un. Trump est partout, même dans les rêves. Alors que dans les faits, c’est le contraire et c’est la vie de surface qui est devenue un cauchemar. On attise la haine en ligne de manière totalement non-organique et non-réelle, dit quelqu’un quelque part. Babysitter, c’est Les éclats en bien. Sur le mont Mitaké, c’est l’envers (…)

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