Mon problème avec le roman, c’est que c’est une forme ronde, fermée, où tout est à sa place, où il n’est pas concevable de laisser des pans verts, ou crénelés, ou des échafaudages où que ce soit. Il faut que ce soit fini et qu’une fois arrivé au bout l’on puisse repartir pour un tour. Alors que moi, ce qui m’intéresse, c’est de ne finir pas, c’est de laisser les choses en morceaux, comme dans la vie nos vies sont en morceaux. Plus on cherche loin dans le passé, plus tout est en morceaux (…)