Il y a un moment dans l’écriture où la conductivité des pensées dans le cerveau est telle que le corps (par exemple des doigts sur un clavier) peine à suivre. C’est assez plaisant à vivre, puisque plus l’incapacité du corps à matérialiser les idées frustre le désir de les voir s’accomplir, plus le désir de les voir s’accomplir s’accroit, et il faudrait disposer de bien dix heures par jour pour les matérialiser toutes. Cela, je l’ai écrit au lieu d’écrire ce que je désirais écrire en premier (…)