Je me sens comme quelqu’un qui se retrouve dans un avion quelques minutes avant le décollage à ne rien faire qu’avaler, avaler, ravaler sa salive, entouré de gens qui se signent, et qui se demande avant l’envoi à l’autre bout du monde : pourquoi je m’inflige ça ? Sauf que moi, je ne suis nulle part, et que je ne vais nulle part. J’ai juste mal au dos depuis que je suis revenu courir hier, et j’ai dormi 4h cette nuit. Après un rêve horrible, que je n’ai vraiment aucune envie d’immortaliser où (…)