Sans raison particulière, il est vrai que je lis très peu de roman noir. Assis à un bureau de métal, M. Cox mangeait des frites dans une assiette en carton, avec les doigts. Il portait un complet trois pièces en flanelle grise et n’avait pas ôté son pardessus en poil de chameau qui pendait, ouvert, autour de lui. Il y avait une goutte de gras sur son double menton. Il semblait las.
Voulez-vous un café ? Demanda-t-il. Il y a une machine à café. Voulez-vous quelques frites ? C’est tout ce (…)