Ce que je déteste, plus que de perdre deux heures dans la salle d’attente d’un médecin quelconque, c’est encore la possibilité d’un dysfonctionnement du corps, la sensation de sentir dans la peau comme des côtes en trop qui viendraient mordre trop bas, et l’impression systématique que mes organes se barrent si jamais j’y mets pas les mains pour rattraper au vol, et, ce que je déteste, plus que l’attente en elle-même et que la sentence qui ne vient pas, c’est encore de savoir que je déteste (…)