L’orage de cette nuit ayant fait gonfler les plaines et vomir les marais, ils nous font passer par les voies ce matin pour accéder au quai les pieds au sec. Le tunnel souterrain (bref regard entre les rubans jaunes, reflets dans l’ombre grise) est complètement inondé. Les pompiers, hommes et femmes, vissés autour, regardent, leurs polos bleus moulés au corps.
A l’intérieur (du train), tous les sièges sont tournés ensemble dans la même direction, nous prenons place. Les visages ce matin (…)