Fred Griot - Fuir est une pulsion

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230912
23 septembre 2012

Remis les mains dans le code du prochain site Ulysse, qui sera géré hors Fuir, et monté en Spip 3. Me plonge dedans une fois tous les trois mois, n’arrange pas mes lacunes. Quelques problèmes réglés, mais je résonne encore 1.9 et à base de copier/coller ne parviens pas, plus, au même résultat, je parle de l’apparence, souhaiterais la conserver intacte. Ca viendra. Autre problème, toujours le même, relatif aux CSS, qui fait qu’au bout de quelques X modifications et mises en ligne le (…)
281212
28 décembre 2012

― manivelles fichées dans les crânes
s’en échappent toujours comme
de vagues propos de vagues idées
qui tournent en rond
Jean-Marc Undriener, Antichambre
Toujours là quand l’oeil verse : la ville. Gris et vert brique devant l’humeur des vitres. Rempli quatre jours du journal fragmenté, M le long. De mémoire y note le factuel, rien d’autre. Empile.
Tranché à l’hache les deux bras sous l’épaule. Zéro force pour les hisser au-dessus du coude. Même taper sur le clavier du Mac c’est (…)
270614
5 juillet 2014

Recouvert de traces noires, bleus, blanches, rouges aussi sur la peau ou ailleurs, le textile qui assimile la peau, la figure, l’opercule blanc de l’oeil, ça s’appelle de l’encre ou de l’eau, de l’usure par frottement, une irritation passagère, la branche de tes lunettes (mais ce n’est pas le mot branche qu’il te faut, c’est autre chose, autre chose), du dentifrice, du chocolat, la bille d’un stylo bille, tu vois de quoi je parle. Il est question de ça ce soir.
Je termine Les jeûneurs. (…)
140716
15 août 2016

... si, tout de même, un peu : émotion chaque fois renouvelée lorsque après de longues heures dans l’avion qui semble immobile au-dessus de l’océan sans repères le voyageur relevant les yeux de sur le livre ou le magazine qu’il était en train de feuilleter s’aperçoit soudain que vers l’avant tout l’horizon est obstrué par une côte — ou plutôt un continent — comme tout à coup matérialisé à partir du néant, et ceci non pas sous l’aspect habituel que découvre un voyageur regardant s’approcher (…)
200318
20 avril 2018

C’est aujourd’hui que nous fêterons les dix ans de publie.net à la Médiathèque Françoise Sagan. Sur scène avec Philippe, Roxane, Nadine, Julien, Virginie, Anne, Joachim, Fred (accompagné par ses musiciens Dani Bouillard et Eric Groleau) et François. Je ne suis pas sûr de savoir ce que je fais au moment où je le fais, ce que je dis au moment où je le dis, c’est-à-dire que je ne suis pas conscient de ça. C’est pour ça que j’écris un fil conducteur noir sur blanc, quitte à réécrire X fois par (…)
100419
12 mai 2019

Ils repeignent quelque chose dans l’immeuble, ça sent fort les solvants, la peinture, ça imprègne, ça déprègne, enfin c’est près de nous (trop près). J’aimerais m’en tenir à cela mais non non. Je m’étonnais que la Kobo Forma en trois jours ait syphonné toutes ses batteries, je me disais comme même, mais non, ce n’est pas ça, et ce n’est pas de l’avoir chargée en livres plusieurs fois, ce n’était pas non plus les prises de note intempestives sur Hh, le manuscrit de Joachim, non, c’était plus (…)
080520
8 juin 2020

On a des jauges. Basiquement dans un jeu les jauges vident. Se. La jauge de vie à mesure que tu meures. Des jauges de magie, mana, MP, à mesure que tu jettes des sors. Mais nous non. Nous, on a des jauges qui enflent. C’est qu’elles s’emplissent. Au-delà d’un certain point, c’est la merde. Bosse trop et c’est le burnout. Trop de café et c’est la crise cardiaque. Trop de noix de muscade et c’est la mort par overdose. Trop de soleil et c’est le cancer de la peau. Trop d’éléments déclencheurs (…)
130923
13 octobre 2023, par GV

Avant d’écrire un mot à C., étant sur le point de quitter pour ma part de la semaine le studio de la rue S. que nous occupons en alternance, je vérifie la bonne orthographe de son prénom, et aussi quel est-il. C’est le genre de relations que nous avons. Ce que je lui écris, c’est qu’en posant mon téléphone portable en mode partage de connexion en haut du placard électrique, quasiment à hauteur du plafond, et près de la porte d’entrée, j’ai pu capter assez bien la 4G pour streamer des films (…)
020324
2 avril 2024, par GV

J’écris cette journée avant que de la vivre, ne serait-ce que pour me fixer un cap et m’astreindre à respecter un planning assez minuté, je dois dire. Puis je reviens sur le texte une fois la vie vécue pour indiquer si tout s’est déroulé comme prévu ou, au contraire, différemment. À 7h faire partir une machine aux creuses heures qui pourra être étendue avant mon départ pour Parisoui. À 8h préparer ma polenta du midioui, que je mangerai plutôt vers 11h, mon train certes partant à 13h35 mais (…)

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