Dragon Ball



  • 210714

    16 août 2014

    Au guichet de Bercy l’employée de la SNCF vient d’apprendre, elle qui termine ce soir à 21h ou 21h30, que son planning de demain démarre à 5h35 du matin. Elle me rembourse mon Paris — Montpellier et Montpellier — Paris du mois dernier. Quelqu’un a un skate à la main. Quelqu’un porte un jean trop serré. Il y a de l’attente. L. me demande par texto ce que l’on mange le matin. Il fait gris, il ne pleut pas encore. Dans la Billy tout repose sur His Dark Materials. La doubleuse japonaise historique de Goku a 77 ans.

  • 090715

    26 août 2015

    Alkmini est une femme qui depuis l’âge de vingt-six ans s’attendait à mourir devant sa porte, car un médecin du siècle précédent lui avait trouvé une maladie de cœur, or un cœur malade — en quoi exactement, elle ne le sut jamais exactement, le médecin était vague et pompeux, la réponse fut donnée seulement quand elle mourut et il n’est pas sûr qu’elle avait encore besoin de savoir —, un tel cœur selon lui pouvait s’arrêter à tout moment, quand elle était à sa porte, par exemple, à regarder jouer les enfants.

    Zyrànna Zatèli, L’aiguille voyageuse in Gracieuse dans ce désert, Publie.net, traduction Michel Volkovitch

    Les RH font une annonce officielle concernant mon départ : c’est écrit noir sur blanc. C’est écrit je m’en vais après quatre ans me consacrer à mes projets persos. Dit comme ça, on croirait que je pars à la chasse aux papillons guatémaltèques. C’est très bien. J’ai de la douleur en forme de liqueur de miel qui coule le long de tout mon côté droit : il y a un nerf fibrillaire quelque part. Soupir a la patte droite dans un mauvais état. On lui voit de l’os blanc sous la peau.

  • 040915

    7 octobre 2015

    Il faut que j’arrive à m’organiser. Je passe par un agenda G que je remplis avant, pendant, après. Ce n’est pas toujours la même chose avant, pendant, après, mais disons que ça m’aide, ça me cadre. J’utilise des plages d’une ou deux heures, après ma concentration s’en ressent, j’ai besoin de passer à autre chose. Surtout, j’utilise des codes couleur qui veulent dire : ça s’est de l’écran simple, ça s’est de l’écran qui te nique, ça c’est de l’hors écran. J’en ai besoin pour mieux alterner. Faire respirer la tête. En réalité ce dont j’aurais besoin, moi, c’est d’une jauge : une jauge d’écran comme ailleurs une jauge de vie, mais il y a longtemps que personne n’a plus de jauge de vie dans les jeux vidéos.

  • 291215

    3 février 2016

    Cette histoire de pas de narration, que je retrouve en préambule d’Alors on avait voulu rouler vers l’Est, dont je me bricole un epub en plastique à lire en retour vers Paris demain, ce truc venu de Grieg mais dont j’ai oublié la teneur véritable et le sens, sans doute je le retrouve feuilletant La fin de l’homme rouge, construit a priori comme La supplication, et d’autres, c’est-à-dire composé de discours, cette histoire de se soustraire à toute forme de narration, ce serait donc des discours bruts, donnés sans mise en scène ? Chez Alexievitch c’est pas précisément ça, il y a une certaine forme de contextualisation. Ça ne dure pas longtemps cette réflexion dans un rayon où il est écrit en blanc sur noir WIFI gratuit : moi je suis là pour échanger les films des frères Lumière offerts en DVD contre La résurrection de F..

  • 161016

    23 novembre 2016

    Un mail d’insulte. Pas la première fois que ça lui arrive. Deux trois mails mais sinon : toute une partie de la journée à faire de la vidéo pixelisée pour Bajir. Besoin de matière pour la nuit. Pixels, donc. Le prototype du premier épisode donne une bonne vision de ce qu’on pourra faire ensuite mais que c’est long. Et, pendant ce temps, bien sûr, Bajir, tu n’en écris rien (rien ou si peu). Quelques mots malgré tout une fois la nuit, bien réelle cette fois, tombée.

  • 171016

    24 novembre 2016

    Pas fort. Probablement en train de tomber malade. À cause de l’absence de chauffage semaine dernière ? Peut-être. Super travail d’Anne Savelli et de l’aiR Nu autour d’une rencontre avec Thierry Beinstingel. Un chemin de lecture. Vraiment bien. Beaucoup de retard dans mes lectures. Depuis quelque temps, presque plus de photos. Des médocs. Le mot ongulé. Le satyre du sixième joue de la viole de gambe et encore dans le conduit de cheminée. Goku manque de sauver le monde.

  • 191016

    26 novembre 2016

    Je n’irai pas chercher, je veux mordre. Je ne veux pas me coucher, je veux mordre. Je veux planter mes crocs sur le premier mollet, dévorer à moitié l’enfant qui passera le premier, défigurer la demoiselle, effrayer les vieilles. Je veux mordre. Je veux que la laisse lâche, pouvoir courir à nouveau, redevenir sauvage et sentir l’animal. Je sens que ça monte, je suis une horde, folle, désordonnée et joyeuse, que l’excitation galvanisante de l’instant emballe.

    Julien d’Abrigeon, Sombre aux abords, Quidam, P. 123

    Je suis au bord d’un fleuve ou d’une rivière d’eau sombre, il fait nuit tôt ici, je suis debout alors. C’est une performance mais je ne vois pas s’il y a du public et surtout : surtout c’est impossible d’émettre un son. Je dois lire à voix haute des extraits de Saccage, qui est un livre à la couverture noire ici, noire et lisse, brillante, humectée de la nuit, et les phrases se dérobent. Tout ce que je sais dire, ce sont des occlusives, ou bien les bruits qu’ils font au bord de la mort, dans Dragon Ball, quand la VF s’efface sous le doublage originel. Spartoo récompense ma fidélité avec un bon d’achat de 8,44€. Cagnotte disponible dans votre compte. Stop au 36616. Il pleut que quand je sors et puis que là où je vais. Je laisse mes coordonnées sur un papier blanc sans en-tête avec de l’encre, une empruntée. Doucement Sombre aux abords. Pas des nouvelles, je confirme, mais des chansons en prose. Ou des fictions parlées.

    Bientôt les grands chevaux migrateurs partent / Les villes regardent passer leur troupeau dans les rues / dont le pavé résonne au choc de leurs sabots et parfois étincelle / Les champs sont bouleversés par cette cavalcade / Eux la queue traînant dans la poussière / et les naseaux fumants passent devant la fleur / longtemps se prolongent leurs ombres

    Ibid., P. 124

  • 211016

    28 novembre 2016

    Fourmis dans les doigts gauches. Ça doit porter un nom ce machin. Paresthésie ou quelque chose. Dire imangeable pas immangeable. Enfin le penser. Le mot aki (peut-être ça s’écrit pas aki). Le meilleur combat de l’histoire de Dragon Ball c’est le tome 16. Some other time. Du poivre mais tout est lent. Je n’ai rien fait pour y remédier. Juste laissé les mauvaises herbes. Il faudrait recréer une nouvelle page mot clé mais. Oui, le faire. Un jour, c’est-à-dire après avoir disparu si ça m’arrive, j’irai piquer un bout de code chez Joachim, son verni, on doit pouvoir peut-être le détourner pour faire en sorte que le site ne s’affiche correctement qu’aux minutes paires ou impaires. Alors une fois sur deux on pensera à tort que le site a crevé. J’ai noté tu es des cendres à cause d’une épigraphe. Très belle mise en voix et en musique de Spoon river à la Maison de la poésie.

    Le secret des étoiles — gravitation.
    Le secret de la planète — strates de roches.
    Le secret de la terre — recevoir la semence.
    Le secret de l’homme — le semeur.
    Le secret de la femme — la terre.
    Mon secret : sous un monticule que vous ne trouverez jamais.

  • 221016

    30 novembre 2016

    Une forme de haine et étanche à l’endroit de ce mec qui souffle les feuilles. On ne sait pas où il est, où il va. Making of a cyborg. J’étais dans les ascenseurs de la BNF, au sortir d’un diner (tout le monde en était à diviser des sommes interminables pour savoir quoi payer), à sortir un chien à la pisse verte de l’une de mes autres poches. Dans un sac à dos l’animal. Relis la nouvelle (ou plutôt la chanson) éponyme de Sombres aux abords. Modèle du genre. Depuis les abords, jeté dans le sombre, j’observe la lueur de la ville, ses lumières et l’orange qui se propage et voile vos étoiles, dans la nuit comme chez moi, je suis sombre et sombre la nuit, tendre. Deux pages plus loin : Les abords de la ville commencent où finit l’éclairage installé pour vous sécuriser, nous sommes la forêt sans les arbres, ce que vos enfants doivent à tout prix contourner, car là sombrent les ténèbres, les loups noirs, les Arabes et les ogres. <span id="v2_vivre"> <span id="v9_heroine"> Ce genre de trucs. Livre onze, chapitre cinq : [il] se glissa dans l’escalier faiblement éclairé par une lanterne chinoise, et aperçut, descendant l’escalier, un homme dans lequel, après s’être approché, il reconnut son frère. 1). Lomsha Il existe un hashtag #RépublicainFragile. Ça pourrait être drôle.

  • 261016

    3 décembre 2016

    De toute façon, il était impossible de passer la journée dans l’écran. Alors des dizaines et des dizaines d’étiquettes, enveloppes, courriers, livres à mettre sous pli. Et ça en écoutant le premier épisode d’un cycle de conférences animées par Camille de Toledo, une « Histoire du vertige ». 2 Les gestes, ça se répète. C’est l’entrainement de Goku et Krilin au début de Dragon Ball : passent leur temps à distribuer des bouteilles de lait et tout. S’entrainent sans même se rendre compte qu’ils s’entrainent. Mais à quoi faire ? Un chien heureux sur un passage clouté. Une rue derrière l’avenue : mais rien à voir. Des enseignes poussiéreuses, de grandes barres HLM, des trucs ethniques. Le jour et la nuit. Grosse fatigue dans tous les pans du corps vers 18h. C’est les médocs ? Ou bien une maladie rampante et incurable qu’on sait même pas qu’on a. Plus rien dans les bras ni les jambes, non, plus rien, à commencer par l’énergie. Planche : il faut écrire cette glu du réel, accepter d’écrire à partir de cette colle, sans l’espoir stupide d’en sortir mais pour supporter la situation.

  • 091116

    16 décembre 2016

    Réveil dans le brouillard. Rêvé de quelque chose mais quoi ? H. me dit Trump est sur le point de gagner, ou va gagner, ou c’est Trump. Je ne sais plus exactement comment il me dit ça mais c’est une réalité. Scotché un moment sur le fil d’actu des élections US et. Ici et là des périphrases journalistiques plus ou moins acrobatiques pour ne pas dire les mots extrême droite. Ce texte qui a pas mal tourné sur les réseaux ces deniers jours (semaines) : I want a dyke for president (je veux qu’une gouine soit présidente, version traduite à lire ici). J’ignore qui est Zoe Leonard mais je l’écris. Là. Ici. Le reste de la journée sur le Kalces web. À quelques heures d’intervalle deux passages dans deux livres différents :

    Paysage de fantaisie

    il rentre de la ville en fin de semaine il retrouve le grand pavillon sur les hauts du village le parc sa femme et ses enfants il distribue les baisers les cadeaux les ordres et les nouvelles on grimpe sur ses genoux on lui montre à la balustrade le val des bois et la rivière on tue un lapin ou un canard pour son dîner puis on couche les petits et il soumet sa femme au devoir conjugal il réclame qu’elle le suce comme les filles de Bordeaux ou qu’elle ôte sa chemise de nuit pour montrer tout comme les catins d’Angoulême ou qu’elle crie foutredieu en jouissant comme les grognasses du Périgord elle goûtait les romans elle gardait les anglaises blond vénitien de son enfance dans un coffret tissu d’autres cheveux que je remonterais jusqu’à l’âge des cavernes en suivant leurs nostalgies à chacun j’ai préféré une maison close je choisis ce chapeau gris et je prends la route j’y serai dans deux heures l’établissement est en province une belle demeure vendue à perte parce que des crimes sadiques y avaient eu lieu le coupable eut la tête coupée devant les journalistes c’était une très grande punition ici on nous prive seulement d’éclairs au chocolat ou de baignade après la sieste

    Tony Duvert Paysage de fantaisie, Minuit, P.41-42

    et La petite lumière

    Je me surprens à songer : « Savoir qui a bien pu s’y coucher, sur ce sommier ? Quand ce hameau était encore habité, quand il était encore posé sur un châssis de métal ou de bois, et qu’il soutenait un matelas de laine de plus en plus tassé qu’on cardait peut-être de temps en temps, ou peut-être pas, parce que le cardeur, avec sa machine garnie de pointes opposées qui griffaient les bourrelets de laine tassée, ne montait pas jusqu’ici, il y avait trop peu de gens pour que ça vaille le déplacement… Quelque personne seule qui se couchait chaque nuit sur l’épaisseur de plus en plus réduite du matelas, durant les mois froids de l’hiver, à l’étage d’une de ces maisons qui sont désormais des ruines envahies par la végétation et où hibernent les chauves-souris, accrochées aux poutres, où autrefois ils mettaient le foin pour les bêtes qui étaient au rez-de-chaussée, dans l’étable, avec ces trois marches de pierre fendues où les vaches montaient en glissant sur leurs sabots, incitées par les cris de quelqu’un qui était derrière et leur frappait la croupe de la main et les poussait avec force pour les faire entrer. Des maisons qui n’étaient pas chauffées parce que la cheminée était en bas, et éteinte, il n’y restait à présent que quelques braises froides et noires. Ou bien quelque vieille restée seule. Ou, bien avant encore, quelque couple plus jeune. Et l’homme se couchait sur la femme, sur ce sommier-là, il entrait dans son corps à moitié endormi et engourdi par le froid, même pas lavé parce que la nuit l’eau gelait, le châle de laine sur la chemise de nuit soulevée à la hauteur des hanches, lui avec un pull de travail troué qu’il gardait même la nuit, de plus en plus rapidement dans le corps de la femme qui continuait à dormir, dont la respiration devenait parfois plus lourde, plus rauque, et on ne comprenait pas si c’était à cause du poids de l’homme sur son corps ou bien parce qu’elle ronflait, et alors le lit grinçait un peu plus fort. À la fin, tous les deux avec les couvertures tirées jusque sous le menton pour ne pas attraper froid. Et c’était comme ça toutes les nuits, toutes les nuits, tandis que quelque chose grandissait dans le noir à l’intérieur du ventre de cette femme à moitié endormie et engourdie, sur ces sommiers qui sont là désormais et servent de porte aux potagers abandonnés, quelque petit être désespéré avec sa petite queue remontait le canal vaginal pour être le premier à briser la membrane d’un des ovules qui pullulaient aveugles dans la matière aveugle de sa chair, pour donner vie à de nouveaux corps et à de nouveaux petits êtres dotés d’une queue et à de nouveaux ovules au milieu de tout ce désespoir végétal et de ce froid. Pour quelle raison ? Pourquoi ? Comme ces surgeons qu’il y a partout et qui s’élèvent le long des arbres presque à les étouffer, toujours plus haut, plus haut, qui arrivent presque avec leurs feuilles à la cime de l’arbre autour duquel ils ont poussé jusqu’à l’emprisonner. Il se passe la même chose avec les êtres de notre espèce. Toutes ces vies qui s’emprisonnent les unes dans les autres, cette création continue de colonies pour occuper des portions de plus en plus grandes de territoire en les soustrayant à d’autres. Pourquoi ? Pourquoi ? Pour perpétuer son propre ADN ? Alors que, de toute façon, après seulement quatre ou cinq générations, un battement de cils dans le temps, il ne reste plus rien du patrimoine chromosomique ni de l’ADN originel dans les nouveaux êtres qui ont pris vie, lesquels à leur tour, après quatre ou cinq générations, ne transmettront rien de leur ADN dans les nouveaux êtres à qui ils auront donné vie ! Je ne sais pas si c’est la même chose pour les arbres, les ronces, les féroces pariétaires qui envahissent tout, et qui semblent toujours pareilles à elles-mêmes, toujours les mêmes feuilles, les mêmes tiges à l’étrange couleur rougeâtre qui se cassent dès qu’on les arrache, et pendant ce temps le reste de la petite plante continue imperturbablement à bourgeonner, et plus loin toujours les mêmes colonnes de bois qui se dressent vers la lumière, mais les individus de notre espèce, eux, apparaissent différents les uns des autres, ou alors ils ont seulement une apparence différente, ou bien c’est comme ça qu’on imagine qu’ils sont tandis qu’on les regarde à travers le diaphragme déformant de l’atmosphère, derrière le voile dense et noir et ondoyant au vent, et qu’on essaie d’interpréter d’après les configurations de leurs visages ce qui se produit dans l’entonnoir sombre de leur vie, comme lorsque la nuit on voit frémir près du rivage cette écume soudaine des vagues de la mer noire… »

    Antonio Moresco, La petite lumière, Verdier, traduction Laurent Lombard

    (et bien sûr souvenir de ce passage dans Herbes et golem de Manuela Draeger il y a quatre ans). Y a-t-il du sens à lire ça ici et aujourd’hui, maintenant ? Écouter des Rushes, Rushes To, ça me touche beaucoup au niveau d’une espèce de brisure ou de truc ébréché. Cette phrase aussi lu chez Duvert (et de tout ce passage je remonte plus aisément à un chapitre de Saccage, c’est si réel comme parenté) : ils marchent mieux que moi je les crains ils me détestent je dois être jeune et quelqu’un m’a donc évité la mort des autres aucun n’était accroché par le sexe c’est peut-être ce qui m’attendait ou même ce que j’ai subi quelques temps. Puis, à peine plus loin : un vaste jardin d’herbes et d’ombrages où s’élève l’arcade d’une ruine oubliée mais je ne comprends pas que la mer apparaisse devant moi cette étendue grise lisse sans odeur et qui porte le vent. Un chapitre, si on peut appeler ça comme ça, tellement plus fort et plus terrible qu’aucun des délires orgiaques qui mouchètent le reste du livre. Dragon Ball Super. Il faut attendre l’épisode 38 pour voir une goutte de sang. La nuit venue mal à la gorge. Thé blanc. 1230 mots mis sans me retourner.

  • 171116

    25 décembre 2016

    What Nepal taught me, he said, was that what we are striving for is not transcendence but transformation. The world is there to be transformed. The human being is there to be transformed. Not transcended, transformed. When a note is played six hundred and sixty-six times it is transformed. The ear that hears the same note six hundred and sixty-six times is transformed.

    Gabriel Josipovici, Infinity

    Firminy Vert. Tout est encastré, tout est tagué et vide. Plus personne vit ici. Un mec me parle, il sillonne la France pour se faire retirer des tumeurs dans plein de villes différentes. Il appelle ça la part de Satan. J’essaye de prendre en photo la fumée lumineuse qui s’échappe à l’horizon, entre les tours, derrière le city stade, sauf qu’on bouge. Ce sur quoi je suis monté c’est pas fixe, c’est un véhicule en mouvement. Enfin finir la version web de Kalces. Heureux du résultat mais j’avais l’impression, à tort, de ne jamais en voir le bout. Il est là. Parution demain. Derniers messages, derniers réglages avant publication. Les auteurs sont contents, mails émouvants. Une première partie du boulot est faite. Pas la plus dure. Mais je ressemble à rien. Reçus de la Poste qui trainent sur le bureau. Fait pas si froid dehors. Une vidéo en accéléré pour notre soirée de lancement de La Vie verticale en octobre. La chute du ciel derrière. Quentin m’a envoyé un livre : L’apocryphe. Ça me touche assez. Pendant plusieurs dizaines de seconde ça me coupe de la course du jour, comme une respiration, à regarder l’enveloppe, le dos, l’adresse, le nom du livre et le post-it dedans. Dragon Ball Super : il faut attendre l’épisode 48 pour que ça devienne bien. On m’informe que mon conseiller bancaire a changé de numéro. J’avais un conseiller bancaire ? Au bout des 10’21 de la Metamorphosis II : 796 mots au terme desquels, plot twist, je me surprends moi-même. Duvert : les siennes nous si.

  • 150917

    15 octobre 2017

    La sonde Cassini a disparu dans l’atmosphère de Saturne. Et c’est une journée pénible. Semaine en réalité. L’impression d’avoir mais avancé dans rien et d’avoir tout raté. Encore une fois se retrouver à faire 650 fois des trucs à la main. Robots. Et froid toujours. Eff, ça coulera un peu mieux. À vue de nez, sans regarder les statistiques, j’ai dû écrire entre 700 et 750 mots. 723. Le bruit que ça fait un lapin qui a peur, qui a mal, c’est horrible. Comme un grand couinement très aigu. Tartelette a fait ça après que Poulpir l’a mordue à l’oreille car elles se sont battues à la suite d’une énième rencontre. Ça fait maintenant deux mois.

  • 071017

    7 novembre 2017

    « Dis donc, l’alto, hier soir, il avait le IT, la pulse, mec. Et une fois qu’il l’a tenue, il l’a plus lâchée. J’avais jamais entendu un gars tenir si longtemps. » J’ai voulu savoir ce qu’il appelait la pulse. « Alors là, mec, a dit Neal en riant, tu me parles d’im-pon-dé-ra-bles… hum ! Bon, t’as le gars, avec tout le monde autour, d’accord ? C’est à lui de déballer ce que tout le monde a en tête. Il démarre le premier chorus, il aligne ses idées, et là les gens ouais-ouais, mais chope la pulse, alors lui, faut qu’il soit à la hauteur, faut qu’il souffle, quoi. Tout d’un coup, quelque part, au milieu du chorus, voilà qu’il CHOPE LA PULSE… tout le monde lève le nez ; ils comprennent, ils écoutent ; il la chope, il la tient. Le temps s’arrête. Il remplit le vide avec la substance de notre vie. Il faut qu’il souffle pour passer tous les ponts et revenir ; et il faut qu’il le fasse avec un feeling infini pour la mélodie de l’instant, comme ça tout le monde comprend que ce qui compte, c’est pas la mélodie, c’est ÇA, cette pulse… » Neal n’a pas pu aller plus loin ; rien qu’à en parler, il était en nage.

    Jack Kerouac, Sur la route : le rouleau original, Gallimard, traduction Josée Kamoun

    Lire Le docteur Jivago. Mais il y a un million de choses qu’il me faudrait lire pour Morphine, à commencer par Tchekhov. Deux trucs que j’irai emprunter numériquement : Le nord c’est l’est et un Dictionnaire amoureux de Saint-Pétersbourg. Le docteur Jivago est dans la maison familiale en Haute-Loire. Je le récupérerai là. Lapsus de l’œil : viens chez moi, j’habite dans une grange. Les mots d’hier reportés aujourd’hui dans l’écran (Eff) : 935 mots. 515 mots pour aujourd’hui bien pauvres. Plus qu’hier. Un long moment à remettre sur pied le journal de Coup de tête, y compris dans le code (misère, ce site tombe en morceaux), relancé à l’occasion de la réédition du livre. Enregistré deux lectures, l’une du prologue, l’autre de celui de Dans la ville des chasseurs solitaires, dont il s’inspire. Morphine, aussi, un moment dans la nuit, à essayer de rendre ça plus oral, plus décontracté, en m’imaginant que c’est la voix de Quentin Baillot qui parlait. Je sais pas si ça marche. Mais je suis juste incapable, sans ça, d’imaginer écrire des trucs très simples pour le liant, par exemple C’est le lendemain que tout est arrivé.

  • 091017

    10 novembre 2017

    Rien pu faire d’autre que courir après tout. Tout m’a échappé. J’étais là avec un certain nombre de tasks à cocher dans Keep (mais j’en rajoute plus que j’en fais chaque jour, des tasks) avant de me rendre à l’évidence une fois le jour mâché : il faut remettre ça, et ça, et ça au lendemain putain. Un certain nombre de fois descendre et remonter les escaliers, le reste c’est en panne. Et un certain nombre d’œufs dans le frigo qui s’entassent : on en reçoit chaque semaine plus que ce qu’on mange, c’est comme les tasks, c’est donc une métaphore ces œufs. J’en mange un. C’est toujours ça de moins. Maths pour les nuls : 6,6kg = 7,1kg. Encore une nouvelle transformation pour Goku. Jean Rochefort est mort. Il fait 17°. 556 mots pour Eff, moins pire qu’hier, mieux que demain ? Morphine : tout est raté ce soir. Il faut penser plus avec le corps et moins avec la tête (dit Dragon Ball Super).

  • 161017

    16 novembre 2017

    Journée sans grand relief mais pour autant pas pesante, pas rude. Tout simplement l’habituel roulis du jour. Et chercher si Baby Vegeta est dans le roster de Dragon Ball Xenoverse 2 (non) et acheter un nouveau truc veggie à base de fromage et de courgette (quelle excitation). Le soir, un crumble de broccolis au parmesan (idem). Et 744 mots pour Eff meilleurs qu’hier, enfin toujours est-il que ça coule mieux.

  • 301017

    30 novembre 2017

    La température elle chute. Il faut encore rentrer les plantes. On en est toujours à devoir rentrer les plantes. Et derrière c’est te retrouver dans les mêmes rayons vides à Auchan, sous les mêmes néons blancs, à acheter machinalement les mêmes trucs, et à faire les mêmes gestes, et à perdre un regard que t’as plus depuis huit jours au moins. Il a disparu ce regard. C’est plus toi. C’est autre chose. Blonde Redhead : I’m just like anyone ou quelque chose. T’écoutais ça pendant que le monde passait sans toi devant tes yeux perdus et pas rasés dans la glace de l’Auchan. Merde, sérieux. 591 pauvres mots pour Eff, sur l’album Melody of Certain Damaged Lemons. Je repasse encore sur le Morphine 03. C’est un travail d’usure. Ça va finir par s’aplanir. Même si j’y passe très peu de temps chaque fois. Pas plus d’une heure la nuit. Pas plus d’une heure, ça me fera du bien de parler un peu avec L., avec les doigts, sur un écran de poche qui rame tellement qu’il faudrait le changer. Mais je préfère le rebooter régulièrement. C’est comme ton humeur ces trucs-là, ça se reboote sinon tu craques. Tu fissures. Tu t’émiettes même. Dune Messiah : “I don’t speak,” Bijaz said. “I operate a machine called language. It creaks and groans, but is mine own.”

  • 311017

    1er décembre 2017

    Une fin pour Morphines (croire en avoir trouver une). Ce serait bien d’être là, allongé sur ce toit, et de faire semblant de croire que c’est possible. Que ça ne s’est pas déjà produit il y a des années. La structure atemporelle du truc permettrait ça. Sur un autre versant, 501 mots pour Eff 3 parce qu’il le faut. J’ai acheté des Schtroumpfs qui piquent exprès pour Halloween et personne vient sonner, je vais en être réduit à les manger moi-même. PSG - Anderlecht (5-0). À la mi-temps, ils annonceront un attentat quelque part. C’est à New-York.

  • 011117

    2 décembre 2017

    Ma mère m’écrit : Aujourd’hui est un jour férié, ne travaille pas. Certaines pâtes, tu les manges dans une assiette creuse. À cause de l’obsolescence programmée j’en suis réduit à réinitialiser le téléphone sur ses réglages d’usine (c’est une idée de T.). Ça fonctionne. J’écris une phrase étrange. Dans ma tête ça voulait dire quelque chose. Il y a des trucs encourageants. Des micro trucs encourageants au milieu d’un océan de déception. Un de mes rares plaisirs c’est regarder Dragon Ball, que veux-tu que je te dise. Une autre idée de T., écrire réellement quelque chose à partir du procès Pistorius (et pas simplement m’en servir pour une demi-page dans Eff), pourquoi pas. Il y aurait de la matière. Ce serait froid et simple. Peut-être recoupé de trucs divers liés à la pop culture, ou à la domination masculine. Mais un truc froid, oui, sans intrigue ni personnages. Couru 35min40, 6mk5, sur le Natalon, et sous 14°, en direction du soleil qui se couche. Eff, c’est beaucoup plus doux que les jours précédents. Peut-être c’est dû à Akira Kosemura ? C’est mieux. J’ai l’impression d’écrire et d’avancer, plus de remplir. Mais je m’arrête quand même à 548 mots. Dune Messiah : People aren’t concerned with love ; it’s too disordered. They prefer despotism.

  • 031117

    3 décembre 2017

    Se réveiller en plein milieu de la nuit : eh merde, est-ce que ces livres seront bien livrés à temps pour ? L’ascenseur fonctionne de nouveau après presque un mois de maintenance oui mais maintenant il parle. Pas sûr d’approuver ça. À présent c’est le chauffe-eau qui ne fonctionne plus, il n’y a donc plus que de l’eau froide. On se renvoie la balle dans les services bureaucratiques qui gèrent ces trucs. On n’est pas très pressé de nous venir en aide. Ça devrait attendre lundi. Ils vont rouvrir un nouveau procès Pistorius. C’est à cause de la peine appliquée (six ans ferme), jugée pas assez élevée par le parquet. Un signe qu’il faut effectivement que je me lance dans cette histoire ? Comme si je n’avais pas déjà trop de choses en cours. Et je peine à distinguer la forme que ça prendrait. Il me faudrait prendre appui sur quatre ou cinq livres pour y voir plus clair, je pense à Autoportrait, Tumulte, Guantanamo, Décore Daguerre et Exposé des faits. Y penser donc. Et 530 mots pour Eff, en attendant mieux.

  • 151117

    15 décembre 2017

    Maintenant que pour l’ascenseur et le ballon d’eau chaude c’est bon, c’est la connexion internet qui flanche. Il y a toujours un truc. 518 mots pour Eff, sans âme, comme un somnolent. Et je me vois faire. Vivre, pas vivre. Ça m’effraie.

  • DBZ oui ou non

    18 décembre 2017

    001. Qui est donc ce mystérieux guerrier qui sillonne l’espace à la recherche d’un frère inconnu ? À quel peuple appartient-il ? Il semblerait qu’il y ait un lien entre cet homme et Son Goku mais comment est-ce possible ? Il se pourrait que très prochainement, on connaisse la vérité sur le passé de Son Goku... (Oui)

    002. Son Goku va-t-il décider de prendre part au projet destructeur des guerriers de l’espace pour sauver son fils ? (Non)

    003. Son Goku et Piccolo parviendront-ils à surmonter l’état dans lequel les a plongé cette nouvelle qui semble relever de l’impossible et à vaincre Raditz l’implacable, ce guerrier de l’espace sans foi ni loi que seul anime une soif de pouvoir sans précédent ? (Oui)

    004. C’est ainsi que Son Gohan, incapable d’en supporter davantage, fit voler sa capsule en éclat. Malgré sa petite taille, la colère et la haine qui l’animaient étaient monumentales. Mais cela allait-il lui permettre de neutraliser cette véritable bête de combat qu’était Raditz ? (Non)

    005. Que signifient les paroles de Satan Petit-Cœur ? Pourquoi Son Goku a-t-il disparu ? Un grave danger menace la planète et Son Goku n’est plus là pour la défendre... (Eh oui)

    006. C’est ainsi que loin de se douter de ce que vivait son fils sur Terre Son Goku poursuivit son chemin, à pied cette fois, afin de rencontrer Keïtoh (sic), espérant que le maître lui permettrait de vaincre une bonne fois pour toutes les guerriers de l’espace. (Oui)

    007. Épuisé par sa journée, Son Gohan s’est endormi. Personne ne se doute encore que le cours de son destin est en train de changer... (Si)

    008. La défense se prépare. Son Gohan dort dans le désert, loin de son père. Et de rudes épreuves les attendent tous les deux... (Oui)

    009. Pour Son Gohan et Son Goku, la route sera longue et parsemée d’embuches. Et chaque jour qui passera les rapprochera du terrible combat contre les guerriers de l’espace... (Oui)

    010. Son Gohan vient d’apprendre que la loi de la nature est parfois cruelle. Mais il doit surmonter son chagrin et continuer à se préparer pour l’arrivée des guerriers de l’espace... (Oui)

    011. Leur cruauté et leur appétit de conquête ne connaissent absolument aucune limite... Son Goku aura-t-il assez de temps pour se préparer à affronter d’aussi redoutables ennemis ? (Oui)

    012. Quel est ce lieu étrange où Son Goku vient d’arriver ? Pendant que ses amis se rassemblent pour se préparer à défendre la Terre contre l’ennemi, les guerriers de l’espace poursuivent le long voyage qui jour après jour les rapprochent de leur but... (Oui)

    013. En essayant de regagner la route, Son Goku s’est retrouvé à son point de départ et maintenant il lui faut rattraper le temps perdu. Dépêche-toi Son Goku ! Les guerriers de l’espace se rapprochent à chaque minute pour conquérir la Terre ! (Oui !)

    014. Il reste une longue route à parcourir avant d’arriver chez Kaïô et les guerriers de l’espace approchent jour après jour ! Dépêche-toi Son Goku ! Chaque instant qui passe est plus précieux que jamais... (Oui)

    015. Où est Son Gohan ? Satan Petit-Cœur arrivera-t-il à temps pour sauver son jeune élève ? (Oui) Ou reste-t-il encore un espoir ? (Oui oui) Sa disparition serait une grande perte dans la lutte contre les guerriers de l’espace...

    016. ... (On va dire oui)

    017. Il faudra s’entraîner durement pour égaler des adversaires aussi forts que des guerriers de l’espace. Mais il ne reste que très peu de temps pour se préparer... (Oui)

    018. Cet étrange personnage serait-il Kaïô, le maître de l’autre monde ? Son Goku va-t-il enfin pouvoir commencer à s’entraîner sérieusement ? (Oui et oui)

    019. De quelle façon Kaïô va-t-il entrainer Son Goku pour le préparer à combattre les terribles guerriers de l’espace ? (!)

    020. Quelle est cette technique insurpassable appelée Kaïô Ken et sera-t-elle vraiment efficace contre les guerriers de l’espace ? (Oui) Le temps passe et chaque jour l’ennemi se rapproche de plus en plus pour conquérir la terre.

    021. Le jour tant redouté est arrivé. (Oui)

    022. Des créatures monstrueuses viennent de surgir du sol. Leur force est extraordinaire. Sera-t-il possible à Son Gohan, à Krilin et à Satan Petit-Cœur de leur tenir tête jusqu’à l’arrivée de Son Goku qui se hâte autant qu’il peut pour rejoindre ses amis ? (Oui)

    023. Yamcha a donné sa vie pour sauver son ami, maintenant Krilin est prêt à risquer la sienne pour le venger. Mais quelle chance a-t-il de venir à bout des terribles guerriers de l’espace ? (Aucune)

    024. Trois des amis de Son Goku sont déjà tombés, victimes des guerriers de l’espace. Ceux qui sont restés pourront-ils jamais mettre en échec des ennemis aussi puissants ? (Non)

    025. Pourquoi cette décision soudaine ? Quel plan ignoble l’ennemi a-t-il résolu de mettre à exécution ? Aurait-il décidé de détruire entièrement la planète après ce délai de trois heures ? Et Son Goku, arrivera-t-il à temps ? (Oui et non).

    026. Dépêche-toi Son Goku ! Tes amis t’attendent pour combattre les guerriers de l’espace... (Oui)

    027. Satan Petit-Cœur a tenté désespérément de protéger la vie de Son Gohan au risque de sacrifier la sienne. Dépêche-toi Son Goku, tes amis ont besoin de toi. (Oui)

    028. Son Goku a progressé auprès de Kaïô. Mais l’entraînement qu’il a reçu sera-t-il vraiment suffisant pour mettre en échec les terribles guerriers de l’espace ? (Oui)

    029. Le sort en est jeté. Son Goku va devoir affronter le plus terribles des deux guerriers en combat singulier. La dernière bataille dont l’enjeu est l’avenir de la terre et la survie de ses habitants va bientôt s’engager... (Oui) Bonne chance Son Goku !

    030. Ignorant les conseils que lui avait donnés Kaïô, Son Goku va tenter sa dernière chance pour vaincre son redoutable adversaire. Cette ultime tentative risque de lui coûter la vie. Mais Son Goku a décidé d’aller au-delà de ses limites pour libérer la terre... (Oui)

    031. L’adversaire va jouer sa dernière carte. La transformation s’est opérée et maintenant Son Goku va devoir affronter le plus effroyable de tous les monstres. A-t-il vraiment une chance de sortir victorieux de ce combat ? (Oui)

    032. Rien ne peut plus arrêter la fureur du monstre. Épuisé par ses tentatives, Son Goku est maintenant à sa merci. Pourra-t-il échapper à sa colère ? (Oui)

    033. Krilin vient de recevoir de Son Goku une force immense qui va lui permettre d’affronter une nouvelle fois le terrible adversaire... Mais réussira-t-il à le vaincre ? (Non)

    034. Un fait inattendu vient de se produire alors que tout semblait perdu. Est-ce le signe d’un nouvel espoir ? Son Gohan possède lui aussi le mystérieux pouvoir des guerriers de l’espace. Pourra-t-il s’en servir pour sauver la terre du désastre final ? (Oui et oui)

    035. L’ennemi s’en est allé. La paix tant attendue va enfin revenir sur la Terre. Pour combien de temps ? Avant de partir, l’impitoyable guerrier de l’espace a juré qu’il reviendrait un jour pour se venger et pour détruire la planète... (Oui)

    036. Pour tous, la planète Namek représente un nouvel espoir. Mais il reste de nombreuses difficultés à résoudre avant d’entreprendre ce long voyage... (Oui)

    037. Bulma a retrouvé le vaisseau spatial. Maintenant le moment est venu de se préparer à partir pour la planète Namek. (Oui)

    038. Son Goku, Tortue Géniale et tous les autres ont mis tous leurs espoirs dans ce voyage. Ils attendent avec impatience le retour de leurs amis. Les trois voyageurs qui se trouvent à bord du vaisseau spatial sont loin de se douter que la terreur les attend sur la planète Namek... (Oui)

    039. Krilin, Son Gohan et Bulma semblent être tombés dans un piège... Qui sont ces enfants étranges qui les ont fait prisonniers ? Et que font-ils livrés à eux-mêmes à bord de ce vaisseau spatial ? (On s’en fout)

    040. Bulma, Krilin et Son Gohan sont arrivés en vue d’une planète. Mais est-ce vraiment Namek ? (Non)

    041. Krilin, Bulma et Son Gohan se réjouissent d’avoir trouvé trois boules de cristal en une seule journée. Mais il n’est pas dit qu’à l’avenir ils auront autant de chance pour aller jusqu’au bout de leur mission... (Oui)

    042. Après avoir été soigné, l’ennemi a pu être ranimé. Et maintenant il est prêt à reprendre le combat... (Eh oui)

    043. Quelle est donc cette planète terrifiante ? À présent Krilin est certain qu’il ne s’agit pas de Namek. Mais il ignore que d’autres sont comme lui à la recherche des boules de cristal... Quel serait le destin de la Terre si l’ennemi décidait tout à coup de passer à l’attaque ? (...)

    044. Celui que craignent tous les peuples de l’espace vient de faire son apparition. Son nom est Freezer. Son Gohan et Krilin pourront-ils mener à bien leur mission face à un rival aussi puissant ? (Oui)

    045. Il semblerait que Krilin et ses amis aient trouvé un abri pour se protéger des attaques de l’ennemi. Mais qui pourrait bien être ce nouvel adversaire qui leur cause une si grande frayeur ? (...)

    046. Son Goku est parti pour rejoindre ses amis sur Namek. Pourront-ils jamais revenir sur la Terre avec les boules de cristal ? (Oui) Mais pour s’en emparer, il leur faudra combattre de terrrribles ennemis...

    047. Le courage et la résistance des Nameks ont éveillé la colère du tyran qui a ordonné leur exécution. Krilin et Son Goku (sic) pourront-ils trouver le moyen d’agir face à un adversaire aussi puissant ? (Oui)

    048. Krilin n’est-il pas trop optimiste ? (Non) Il est possible que l’ennemi dispose de moyens inattendus pour retrouver la trace des fugitifs...

    049. Son Goku poursuit son voyage. Il ne lui reste plus beaucoup de temps pour se préparer à affronter le redoutable adversaire qui l’attend sur la planète Namek... (Oui)

    050. Le peuple de Namek est en grand danger. Le redoutable guerrier de l’espace est lui aussi à la recherche des boules de cristal. Mais l’arrivée de Son Goku sur la planète pourrait changer la situation... (Oui)

    051. Son Goku se réjouit d’avoir eu des nouvelles de ses amis. Mais il ignore tout de la tragédie qui se déroule sur la planète Namek... (Oui)

    052. Le combat n’est pas encore terminé. Le nouvel adversaire de Vegeta se prépare maintenant à révéler la pleine mesure de son pouvoir... (Eh oui)

    053. Vegeta a encore échappé à la mort. Mais le tyran Freezer possède un pouvoir que nul être au monde ne saurait surpasser. De quelle façon le chef des Nameks pourra-t-il intervenir pour aider Krilin et ses compagnons ? Le combat pour les boules de cristal va se poursuivre et pour Son Goku et ses amis, la lutte sera difficile. (Oui)

    054. Les boules de cristal sont plus que jamais l’objet d’une lutte acharnée. Mais entre quelles mains finiront-elles par tomber ? (À ton avis ?)

    055. Une fois de plus l’ennemi a retrouvé la vie miraculeusement. Mais réussira-t-il à évincer le tyran et à réunir les sept boules de cristal ? (Non)

    056. Une fois de plus Vegeta va devoir livrer bataille. Krilin et Bulma pourront-ils échapper à l’ennemi ? (Oui) Et Son Goku, qu’adviendra-t-il de lui ?

    057. Vegeta est maintenant en possession de six boules de cristal. Mais il ignore que la septième est aux mains de Son Gohan... Ce dernier pourra-t-il l’empêcher de s’en emparer ? (Oui)

    058. L’armée secrète du tyran vient de quitter la base pour rejoindre la planète Namek. Quelque part dans l’espace, Son Goku poursuit son voyage tout en continuant à s’entraîner pour être prêt à affronter l’ennemi. La colère s’est emparé de Vegeta. Tandis que Krilin et Son Gohan se sont mis en route pour se rendre au près du chef des Nameks. Le combat qui opposera les forces du bien aux forces du mal va bientôt commencer sur la planète Namek... (Oui)

    59. Il semblerait que la malchance poursuive Bulma. À peine a-t-elle échappé à Vegeta que la voilà tombée aux mains du cruel tyran qui terrorise la planète Namek... (Eh oui)

    60. L’armée spéciale de Freezer arrivera bientôt sur Namek. De quelle façon va-t-elle intervenir ? Krilin et Son Gohan poursuivent leur route, ignorant l’arrivée des soldats du tyran et sans se douter qu’ils sont poursuivis par Vegeta... (Oui)

    61. Mais qui sont ces terribles soldats capables d’inspirer la peur à un guerrier aussi courageux et intrépide que Vegeta ? Les boules de cristal finiront-elles par tomber aux mains de l’impitoyable tyran ? (Oui)

    62. Krilin et Son Gohan ont uni leurs forces pour attaquer l’ennemi. Un combat extraordinaire est sur le point d’avoir lieu... (Non)

    63. Le vaisseau spatial de Son Goku arrivera bientôt sur Namek. Mais le redoutable tyran a pris toutes les mesures nécessaires pour repousser d’éventuels ennemis. Krilin, Son Gohan et Vegeta réussiront-ils à vaincre les forces spéciales ? (Non) Pour l’instant, nul ne peut dire quelle sera l’issue du combat... (Si)

    64. À présent, Son Gohan est seul face à l’ennemi. Parviendra-t-il à vaincre son terrible adversaire ? (Non)

    65. Son Goku est enfin arrivé sur Namek. Prépare-toi Son Goku, tu devras mener un dur combat contre les soldats du tyran pour sauver Son Gohan et les autres... (Eh oui)

    66. Son Goku vient de remporter une étonnante victoire. Serait-il devenu un super guerrier ? (Non)

    67. Les pouvoirs de Son Goku étaient décidément supérieurs à ceux des soldats de l’armée spéciale. L’armée spéciale pouvait utiliser toutes les ruses qu’elle voulait, jamais elle ne parviendrait à vaincre notre héros. (Oui !)

    68. Vegeta a pris la fuite. À présent Son Goku est seul face au terrible capitaine de l’armée secrète du tyran... (Eh oui)

    69. Étonnant Son Goku. Sa force de combat vient d’atteindre un chiffre surprenant. Et il semblerait qu’elle n’ait pas encore atteint sa dernière limite. Jusqu’où peut aller le véritable pouvoir de Son Goku ? Mais une si grande force sera-t-elle suffisante pour affronter son terrible ennemi ? (Oui)

    70. La force de Son Goku avait été calculée est reconnue comme étant supérieure à celle des autres hommes. Cependant les ennemis ne pouvaient se faire à cette idée et voulurent tour à tour tenter leur chance contre ce héros implacable... (Euh, oui)

    71. Le tour que Gineu (sic) venait de jouer à Son Goku ne manqua pas de provoquer quelques remous au sein des armées auxquelles chacun d’eux appartenait. À ce même instant, la grande nouvelle parvenait aux oreilles de nos compères ainsi qu’à celles de nos grands héros : Freezer se trouvait bel et bien en possession des sept boules de cristal. Alors chacun d’eux s’élança vers le vaisseau du tyran espérant bien les récupérer... (Oui)

    72. Désormais deux questions subsistent dans l’esprit de Son Goku. La première : à combien s’élève la force de Gineu maintenant qu’il est en possession du corps de Son Goku. La deuxième : Son Goku peut-il un jour espérer retrouver son apparence initiale ? (Oui)

    73. Quelle nouvelle ruse l’ennemi a-t-il tenté pour échapper à la dernière attaque de Vegeta ? Est-ce l’heure de la défaite pour Son Goku et ses amis ? (Non)

    74. Son Goku sera bientôt prêt à affronter Freezer... (Non) Qui sera le premier à connaître le mot mystérieux qui permet d’invoquer le pouvoir magique des boules de cristal ?

    75. Krilin et Son Gohan ont pu faire apparaître le dragon sacré. Mais pourront-ils obtenir la réalisation de leurs souhaits avant l’arrivée de Freezer ? (Oui)

    76. Ce que l’on craignait de pire arriva. Soudain Freezer fit son apparition et parvint à nous pétrifier de terreur au moyen de terribles menaces. Nos jeunes amis arriveront-ils à échapper à l’autorité du tyran ? (Oui)

    77. Freezer se transforma enfin et ses pouvoirs augmentèrent d’un seul coup, ce qui laissait envisager un combat acharné entre lui et nos jeunes amis. Quant à Piccolo et à Son Goku, pouvait-on compter sur eux pour venir à temps au secours de nos jeunes amis ? (Oui)

    78. C’est ainsi que la vie de Krilin s’acheva. (Non) Freezer avait commencé à s’en prendre au plus faible mais les autres ne perdaient rien pour attendre...

    79. Sachant que la vie de Son Gohan est en danger Petit Cœur se précipite à son secours. Mais arrivera-t-il à temps sur les lieux du combat pour sauver son jeune ami ? (Oui)

    80. Petit Cœur vient d’arriver sur les lieux du combat. Le défi qu’il vient de lancer paraît complètement absurde. Quelles chances a-t-il de vaincre l’impitoyable tyran ? Et Son Goku pourra-t-il bientôt intervenir ? (Oui)

    81. Petit Cœur et Nell avaient eu l’ingénieuse idée d’unir leurs forces. Mais cela allait-il suffire à battre l’horrible tyran Freezer ? (Non) En tout cas nos amis attendaient avec impatience que Son Goku vienne à leur secours...

    82. Après cette seconde transformation, Freezer était devenu un être surhumain contre lequel Petit Cœur ne pouvait plus lutter. Heureusement, Son Gohan était parti à son secours mais allait-il pouvoir le sauver ? (Oui)

    83. Grâce à Dendé Vegeta avait recouvré tous ses sens et pouvait se considérer dès lors comme un véritable guerrier de l’espace. Mais cela suffira-t-il pour combattre Freezer qui est devenu entre temps un horrible monstre ? (Non)

    84. Toute la force et toute la rapidité de Vegeta n’ont pu faire échec à l’incroyable pouvoir de Freezer... Parvenu au bout de ses limites, Vegeta va-t-il capituler ? (Oui)

    85. La bataille avait été tellement dure que Son Gohan, Krilin et Petit Cœur se sentaient perdus... Mais le retour de Son Goku était pour nos amis le dernier espoir de vaincre le tyran Freezer. (Oui)

    86. Poussé par l’ultime requête que venait de formuler Vegeta avant de rendre l’âme, et aussi par amour pour les siens, Son Goku prit la ferme initiative de venir à bout de Freezer. Il devait bien ça à son peuple. (Oui)

    87. À cet instant de la bataille, Freezer et Son Goku devaient faire preuve de subtilité et utiliser le maximum d’astuces afin de combattre l’adversaire. Car cette fois-ci, ils étaient en présence d’un guerrier de très haut niveau et chacun des deux comptaient sur une erreur de l’autre pour prendre l’avantage... (Oui)

    88. Dans cette lutte acharnée qui n’en finissait pas, Freezer et Son Goku commençaient tous deux à perdre patience... Cette fois le moment était venu d’en finir et l’un comme l’autre ne voulaient pas céder. Lequel des deux allait-il s’épuiser le plus rapidement ? (Lui)

    89. Une fois de plus, Son Goku se prépare à aller au-delà des limites de ses forces... Blessé dans son orgueil, Freezer va-t-il laisser libre cours à sa fureur contre son adversaire ? (Non)

    90. Les paroles de Kaïô ont mis fin aux derniers espoirs de Yamcha et de ses amis. Et c’est au moment où la défaite de Son Goku paraît inévitable que Petit Cœur se trouve face à face avec un redoutable adversaire... (Oui)

    91. Son Goku venait de mettre sa vie en danger en tentant une nouvelle fois sa chance. Heureusement il sortit indemne de cette expérience mais malheureusement Freezer aussi... (Eh oui)

    92. Une fois de plus, Son Goku se prépare à passer à l’attaque... Mais la fameuse technique de la force universelle pourra-t-elle lui apporter la victoire ? (Non)

    93. Grâce à l’intervention de Petit-Cœur, Son Goku pourra peut-être finir de préparer l’attaque qui devrait lui permettre de vaincre son horrible adversaire... (Mais en fait non)

    94. En explosant, la super boule d’énergie conçue par Son Goku avait eu quelques effets indésirables mais ce qui était le plus inquiétant encore c’est qu’il ne restait plus aucune trace de Freezer, ni de Son Goku, ni de Petit Cœur... (Non)

    95. La colère provoquée par la perte de Petit Cœur et de Krilin vient de produire chez Son Goku une étonnante transformation... (Oui !)

    96. Son Goku était désormais en possession de toutes ses forces et se préparait enfin à prendre sa revanche.... (Eh oui)

    97. Dans quelques minutes, la planète Namek doit exploser. (Non) Que vont devenir nos amis ? Son Goku s’en sortira-t-il une nouvelle fois ? (Oui)

    98. Freezer est en pleine possession de son véritable pouvoir. Son Gohan (sic) réussira-t-il à triompher de l’adversaire le plus effroyable qu’il ait jamais rencontré ? (Oui)

    99. Qui sera le vainqueur du plus grand combat que l’univers ait jamais connu ? (À ton avis ?) La lutte se poursuit tandis que le dragon sacré se prépare à exhausser le souhait du Tout puissant...

    100. Son Goku vient de réapparaître à la grande surprise de son ennemi. Kaïô a fait appel au dragon sacré de Namek pour formuler le troisième souhait. Mais sera-t-il exhaussé avant l’explosion qui menace la planète ? (Oui)

    101. Désormais Freezer et Son Goku se trouvent seuls sur la planète Namek. Ils peuvent donc s’affronter sans mettre en danger la vie des autres. Donc ils vont continuer à se livrer bataille. L’un d’entre eux parviendra-t-il à s’en sortir avant que la planète Namek n’explose ? (Oui)

    102. Les secondes s’écoulaient et aucun de nos deux héros n’étaient parvenus à se débarrasser de son adversaire. Allaient-ils tous les deux être victimes de l’explosion ? (Non) Ou y aura-t-il un vainqueur qui marquera la légende ? (Oui)

    103. Cette fois-ci, Son Goku devait réellement songer à quitter la planète Namek s’il souhaitait un jour revoir ses amis et sa famille. Mais qu’allait-il advenir de Freezer ? Lui restait-il suffisamment d’énergie pour quitter la planète avant qu’elle n’explose ? (Oui)

    104. Son Goku vient de remporter le combat qui l’opposait à Freezer. Mais la victoire peut ne pas être éternelle... (Oui)

    105. Son Goku vient de donner le coup fatal à son ennemi Freezer. Mais la planète Namek étant sur le point d’exploser, comment survivra-t-il ? (...)

    106. Notre guerrier de l’espace a disparu avec le vaisseau de la planète Namek. Mais sans lui qu’adviendra-t-il de nos amis ? (Pas grand chose)

    107. La Terre avait retrouvé un peu de calme et de tranquillité. Mais... (Oui ?)

    108. Garlic Jr, qui avait été mis à l’écart, revient pour prendre le pouvoir. Mais pour l’instant personne ne se doute de rien... (Eh non)

    109. Satan Petit Cœur est venu aider Son Gohan et ses amis... Sera-t-il capable de sauver la Terre de la menace que représente Garlic Jr ? (Oui)

    (...)

    110. Son Gohan est déçu. Son ami Petit Cœur n’a pas pu résister au groupe des créatures diaboliques... (Non) Comment Son Gohan et Krilin vont-ils réussir à échapper à Garlic Jr ?

    111. Son Gohan est en mauvaise posture... Son vieil ami Petit Cœur s’est retourné contre lui. (Eh oui) Que va-t-il faire ?

    112. Satan, Krilin et Son Gohan ont délivré le Tout puissant et son serviteur. Mais les effets de l’eau sacrée ne vont pas durer longtemps. Rien n’est encore gagné... (Non)

    113. Petit Cœur et ses amis ont atteint un point décisif dans le combat contre Garlic Jr dont les forces ont été décuplées grâce à l’étoile de la magie noire. Le Tout puissant et Petit Cœur réussiront-ils à répandre l’eau sacrée sur le monde avant qu’il ne soit trop tard ? (Oui)

    114. Le Tout puissant a réussi à atteindre le paradis mais ses jours sont comptés... Son âme est en train de le quitter et Petit Cœur subit malheureusement le même sort... Quant à Son Gohan, il est en mauvaise posture. Il a face à lui un adversaire impressionnant qui a le privilège d’être immortel... (Eh oui)

    115. Garlic Jr veut emprisonner ses adversaires dans la Zone morte. Petit Cœur et ses amis réussiront-ils à se libérer ? (Oui) Et que va-t-il arriver au Tout puissant et à son serviteur ?

    116. La menace qui planait sur la Terre s’est évanouie avec la disparition de Garlic Jr. La paix semble être revenue. Grâce à l’amitié et à la solidarité, la Terre a été sauvée. Tout le monde a retrouvé ses bonnes vieilles habitudes... mais dans la vie, on ne sait jamais. (Oui)

    117. ... (Oui)

    118. L’abominable tyran Freezer est toujours vivant. (Oui) Il est devenu plus fort que jamais et il se dirige vers la Terre. (Oui) Une lourde menace pèse sur la planète. (Oui) Vite Son Goku, dépêche-toi de revenir...

    119. Un mystérieux garçon semble vouloir déjouer les projets de Freezer. Personne n’a l’air de le connaître. Qui est-il ? Nos amis arriveront-ils à sauver la Terre ? (Oui)

    120. À notre grande surprise, Son Goku n’est pas le seul et unique super guerrier au monde. (Non) Ce mystérieux jeune homme vient de vaincre Freezer avec une aisance admirable. (Oui) Qui peut-il bien être ?

    121. Le mystérieux jeune homme n’avait pas menti. (Non) Son Goku est revenu sur la Terre. (Oui) Mais quelle peut bien être l’identité de ce jeune homme ?

    122. Après avoir divulgué à Son Goku de quoi allait être fait l’avenir (Oui, oui), Trunks s’évanouit dans les airs.

    123. Son Goku et ses compagnons s’entraînent durement. Mais seront-ils prêts dans trois ans pour la terrrrrible bataille ? (Oui)

    124. Quand les terribles cyborgs feront leur apparition dans trois ans, la Terre connaîtra une longue période de troubles affreux. C’est pour éliminer ce danger que Son Goku et les autres s’entraînent, mais en réalité ils ignorent tout de ce qui les attend... (Oui oui)

    125. Le moment de combattre ces redoutables créatures appelées les cyborgs est arrivé. (Oui) Souhaitons bonne chance à Son Goku et à ses compagnons...

    126. Les cyborgs ont bien débarqués sur la Terre comme Trunks l’avait prédit. Ils ont commencé à attaquer les hommes et Yamcha a été leur première victime. (Comme d’habitude)

    127. Le combat est sur le point de débuter. Les cyborgs ne semblent pas du tout effrayés par le super guerrier de l’espace. Ce dernier a sorti le grand jeu. Mais sera-t-il à la hauteur de ses deux adversaires ? (Non)

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    22 décembre 2017

    La tête à l’envers, avec mon œil unique, j’essaie de voir comme qui dirait l’envers du monde. Le vent n’est pas sensible au ras du sol, et les arbres là-haut semblent bouger tout seuls. Ils balancent leurs bras, leurs branches, ils agitent leurs mains vertes, ils font l’avion. J’essaie de ne penser à rien. De respirer. L’air est merveilleux ici. Il sent le vert. Il sent la sève. C’est bon. Entre les feuilles on devine des confettis de ciel. Des paillettes de ciel. Il pleut du ciel bleu. Le ciel bleu se dépose sur moi.

    Marie Darrieussecq, Notre vie dans les forêts, POL

    Torrents de mails non lus pendant le salon. Chiffres à additionner, billets à recompter. Pièces. 518 mots pour Eff. Et Morphine(s), il faut se remettre à Morphine(s). Sur la deuxième moitié du 03, il faudra s’autoriser à couper. À être sans état d’âme (il y a des trucs moisis ici). Pas grave si certains éléments ils n’apparaissent qu’à peine. Filigrane. Juste ça. Suggérer. Pas dire. T. : ne pas avoir de scrupule à jeter des pages entières. Chez moi, jeter, c’est très lent : j’enlève à peine à chaque fois. Au bout de trois semaines, n’en restera quasiment rien (tout est dans le quasiment, là).

  • 101217

    10 janvier 2018

    Couru aujourd’hui ce que j’ai pas
    couru hier (6km pour 32 minutes et quelques avec H.). Redoux et dix degrés sur l’enseigne de la pharmacie en descendant vers le lac. Lac dans quoi quelqu’un, une combinaison de pêcheur, s’immergera jusqu’au thorax pour effectuer une espèce d’aquagym d’extérieur, de randonnée marine dominicale ou quoi. Mystère. Dans le Docteur Jivago, le mot bachibouzouk. Puis, au terme d’un passage où Jivago écrit à la première personne un journal, et exprime ses ambitions d’écrire, ses rêves : Ici prenaient fin les notes de Iouri Andréiévitch. Il ne leur donna jamais de suite. 528 mots pour Eff, toujours dans de la neige. Puis, après quelques échanges avec Julien, déduire qu’il est peut-être temps de reprendre mes droits pour Transoxiane, c’est assez naturellement que nous en sommes arrivés là, et j’apprécierai particulièrement ça, ces échanges. On a raté quelque chose avec cette série, c’est un constat d’échec partagé. Et un échec, c’est jamais agréable, alors autant faire les choses bien. J’aurais dû faire autrement. C’est un truc qu’il aurait fallu écrire sous pseudonyme. Sous une autre identité. Alors maintenant quoi ? Repartir en quête d’un éditeur, mais c’est une série à plusieurs épisodes assez brefs, c’est délicat à vendre. Calibré pour le modèle des séries numériques quand on pensait que ça marcherait (certaines marchent mais ce modèle on le voit peu en papier, non ?). Le publier sur un site ou sur Wattpad. Je ne sais pas encore. Mais faire quelque chose. William Gass : What is a book but a container of consciousness, a draft of cantos ? Benjamin sur l’écriture comme geste chirurgical (écrire Morphines, dont la partie 03 est aujourd’hui terminée, ça viendrait de là ?) :

    On coupe dans les linéaments précautionneux du manuscrit, le chirurgien déplace des accents dans les entrailles, brûle les tumeurs malsaines du langage et insère un mot étranger comme une côte en argent. Finalement la ponctuation lui recoud le tout avec des points délicats et il rétribue son assistant, le garçon de café, en espèces.

    Walter Benjamin, Sens unique, Maurice Nadeau, traduction Jean Lacoste, P. 205


  • ↑ 1 En traduction canonique cela donne quelque chose de beaucoup plus simple, sans le souffle, sans la hachure : Dans l’escalier, faiblement éclairé par une lanterne chinoise, il croisa un homme en qui il reconnut son frère.

    ↑ 2 Pas pu y assister alors, complet près de deux semaines à l’avance comme un concert de rock.

    ↑ 3 Total à fin octobre : 286 000 mots.