Finalement, il s’était épris pour ne pas dire entiché de son échec, pensai-je, s’était enfoncé dans son échec jusqu’à sa fin dernière. Je pourrais évidemment dire qu’il était malheureux dans son malheur, mais il eût été encore plus malheureux si, du jour au lendemain, il avait perdu son malheur, si celui-ci lui avait été enlevé d’un instant à l’autre, ce qui prouve bien qu’au fond il n’a pas du tout été malheureux mais heureux, et cela par et avec son malheur, pensai-je. C’est que beaucoup (…)