Jack London - Fuir est une pulsion

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9 février 2017

Trou noir. Encore une fois je dois écrire à la main, pas dans l’écran. Cinq pages de ça (Eff), un segment assez triste et plus loin dans l’économie narrative. Il n’est pas impossible qu’à divers endroits je sois incapable de me relire. Plusieurs fois Aforisme II 1, de Simeon ten Holt, par Jeroen van Veen. Bouleversant. On me fera lire Jack London après ça, dans la foulée d’une phrase ou deux, Lorsque je tentais de lire au fond de l’âme de ce chien, il me semblait que j’avais devant moi une (…)
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13 septembre 2017

Dans les Ouigo, il n’y a pas de truc sur quoi tes pieds reposent, près du sol. Pour le reste, je sais pas. C’est quand même agaçant devoir se farcir un train jusqu’à Marne-la-Vallée pour prendre un autre train. Devrais faire ça : une playlist Bowie pleine de chansons que je connais pas (ou peu). Ce serait remplie de choses douteuses, genre Tonight, les Tin Machine, Labyrinth. Mais aussi des trucs beaux. Des découvertes peut-être. Lirai toute la première moitié d’un manuscrit assez fort dans (…)
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28 décembre 2017

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653 mots pour Eff. Qu’est-ce que j’ai fait aujourd’hui ? J’étais là ? Sans doute. Oui, ça me revient maintenant : je me suis remis dans le texte. Une préface aussi, là, pour La peste écarlate. Imaginer Conrad avec l’accent du sud, apparemment c’est possible. Et, donc, 653 mots pour Eff, c’est dans cet ordre qu’il faut le lire. À l’approche : tas de ferraille au soleil
on accoste dans les rouilles et les ors.
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4 novembre 2019

Qui est Meredith Monk ? Je ne sais rien d’elle et pourtant un flux ininterrompu de musique, sa musique, se déverse dans un jeu d’écouteurs blancs intra-auriculaires que m’a offert H. l’autre jour en remplacement de ceux qui ont rendu l’âme cet été. Les expérimentations vocales (Dolmen music) me touchent assez peu. Le piano oui. Ou alors des trucs simples (« Liminal », sur Impermanence). « St. Petersburg Waltz » oui. « Mike’s Melody #5 ». Voilà dans quoi je me retrouve. En réalité, je me (…)
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3 novembre 2020

L. m’écrit je vais t’appeler dans neuf minutes (elle le fait). Je suis mal placé pour médire : la nuit je compte. Je compte les bruits, les sons, je compte le nombre de fois que Bach se met en boucle et quand, je compte le nombre d’exercices censés me faire me sentir mieux, puis le nombre d’Ulysse à traduire, puis le nombre de degrés en plus, en moins. J’essaye de compter combien d’épisodes de Daï no Daiboken seront nécessaires pour couvrir les 37 volumes de Fly 1 (et jusqu’où ils iront pour (…)

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