Isabelle Balkany prend la défense de Médiapart. L’Arabie Saoudite tape l’Argentine au Qatar. Télérama dresse un classement des vingts meilleurs shonens. Alain Chabat présente un late show sur TF1. Quelqu’un commande un de nos livres sur notre site et écrit en gros merci dans les commentaires qui nous sont adressés, sauf que la transaction pour cette commande a échoué, rendant la commande comme son commentaire caduques. J’emprunte à la bibliothèque des livres que j’ai peu de désir de lire. Dans les textes des autres, le lyrisme me dérange, mais ça me dérange qu’on soit dérangé par le mien, quand lyrique je le suis. Les carnistes estiment que pour réduire notre emprunte carbone, il faut limiter nos usages numériques ; les végétariens qu’il faut réduire notre consommation de viande ; les indifférents au foot qu’il faut boycotter la Coupe du monde au Qatar. Une erreur de lecture (ou de concentration dans ma lecture) m’amène à percevoir ce passage de Run River de Joan Didion plus fantastique (au sens propre) qu’il ne l’est. Confondant les personnages entre eux, je croyais que celle qui se demandait si ses cheveux pourraient sécher dans la tombe, c’était la morte elle-même.

Rita had been cut, across her left cheek and down that long Blanchard throat ; she had been thrown, they said, against the dashboard before the car hit the water. Her long hair was still wet, and Edith Knight wondered, irrelevantly but obsessively, if it would dry before they buried her. She did not see how it could dry in the grave. Although she asked the coroner’s emergency attendant if it could, he did not seem to know.