Bien que le moelleux ait séché, ma brioche est meilleure qu’hier et moins terreuse. J’imagine que ça venait de la farine d’amarante. Cloud Rebirth est un twink au torse dessiné quand le Cloud originel de 1997 était un amas de polygones sans bouche ; y avons-nous gagné au change ? La seule chose que j’attends de ces remakes, c’est de respecter la cul-de-jatterie de Bugenhagen et voir Red XIII avec des vêtements humains. Les mots blogroll et flux rss semblent à présents enfouis dans un passé lointain (mais pas aussi lointain que 1997). J’hésite un temps à traduire l’expression fire and rehire par virons et re-recrutons petit patapon, mais ce n’est pas trop l’esprit de la revue qui m’emploie. Dans les couloirs du métro de la grande ville olympique, des spots de pub gouvernementaux recommandent aux citoyennes citoyens de trouver, le temps des JO, des alternatives aux transports en commun, ce qui est un peu lunaire, et comme si, saisissant un livre sur le rayonnage d’une bibliothèque, on trouvait à l’intérieur un flyer disant lire provoque le cancer de la moelle épinière ou encore pourquoi ne pas plutôt regarder un film avec Gilles Lellouche ? De toute façon, toutes les voitures se ressemblent, tous les immeubles se ressemblent, tous les livres se ressemblent, toutes les coiffures se ressemblent, toutes les chansons se ressemblent, tous les systèmes de retraites se ressemblent, toutes les pensées se ressemblent, tous les menus, les mets, les parfums de synthèse, les bouges, les bouches, les ongles longs, ne font que ça, se ressembler. Mais les ciels, eux, sont uniques.