J’écoute les enregistrements qu’a faits Seb de Notre désir et de Notre Est et c’est super beau. D’ailleurs je l’écris à quelqu’un, j’écris donc c’est super beau. Envie ravivée de faire quelque chose de ces enregistrements de Bajir que j’avais bricolés, mais curieusement dans cette image il y a, justement, de l’image. De la vidéo. Une matière de vieux film, ce serait important dans l’intrigue (il faudrait donc l’écrire, c’est un autre sujet). Mais comment l’intégrer ? Le son dans la vidéo ? La vidéo dans le son ? Je n’ai pas encore trouvé d’issue ici. Mais ce n’est pas grave. C’est lent à décanter. Un moment à chercher un nouveau miel comme j’ai passé un certain temps à trouver un nouveau poivre. Un miel de mandarinier d’Espagne. Mais ce n’est pas satisfaisant, c’est clair. J’aime pas ça les miels clairs. Un album de John Cale de 1982 : Music for a new society. Je suis saisi par ça. Et ça me viendra dans la tête que la fin d’Eff, pour laquelle il me faudrait prendre ces quelques mots en note quelque part, devrait absolument être comme ça, c’est-à-dire polaire et dissonante. Bouleversante dans une forme de noirceur électrisée, biaisée. 813 mots ce soir sur un nouveau chapitre d’Eff, après un long moment qui aura quand même duré 27 000 mots.