fuir est une pulsion
Il ne reste plus qu’une mouche de la fratrie des mouches d’été. Qu’un moustique. Je n’ai rien contre ces bêtes. (…)
L’équation est à la fois simple et complexe. Si je ne lis pas, je ne suis pas heureux. Mais, la plupart du temps, ce (…)
C’est des Converse bordeaux et chaque fois que je mettrai ces chaussures, je repenserai au jour pour lequel je les (…)
Cher Daco Bello,
Je vous écris aujourd’hui concernant votre produit MIX GRAINES & FRUITS AMANDES, RAISINS, (…)
Fatigue. Beaucoup de mal pour rentrer où que ce soit. Quoi aussi. Chaleur lourde des jours passés évaporés dehors (…)
Depuis des jours sur un article sur les écritures fragmentaires, nos écritures fragmentaires, mais ce n’est pas ça (…)
Dix-huit, il fait et quand même je crève de froid. H., qui a vécu cet aujourd’hui dimanche me dit que c’est (…)
Quand ton vétérinaire est malade, par souci de réciprocité, se fait-il soigner par des bêtes ? La pile de ma balance (…)
À l’époque où Bajir était encore enfant, personne n’usait du mot immeuble ou bâtiment. Pour désigner ce lieu de vie, (…)
Shooté de chez shooté putain. 3.6g de paracétamol dont deux opium ces dernières vingt-quatre heures et la limite (…)
Retour par le 6695. Un sandwich plein de viande blanche industrielle et de moutarde en grain. Quelqu’un au (…)
Dans le rêve, tu étais assis quelque part au restaurant avec lui. À ta gauche, des personnes bien réelles (mais (…)
E. ne s’attendait manifestement pas à ce que je dise avec ça, tu dois pouvoir tire-bouchonner un œil. Il y a eu un (…)
Je ne me souviens plus de la pensée qui a donné lieu à mon amour, je tiens le squelette ou le souvenir d’une pensée, (…)
Rien. Bagnolet encore. 528 mots pour Eff, est-ce que c’est rien ? Sans doute que oui. J’écris ici, le long de ces (…)
Il y a un homme, payé par la copro sans doute, qui serpille les parties communes. Il est 7h33. Je me demande quel (…)
Cher Aeroflot,
Joyeux Noël, oui. Mais enfin, je ne suis pas content. Vous en êtes responsable, Aeroflot. Votre (…)
avalanche dans la caboche
ce besoin de peau lactée
la mienne
            (…)
C’est somme toute une journée comme une autre et puis tu te retrouves vite sans crier gare à claquer plus de trente (…)
J’ai toujours écrit sur la mort, pour les morts. Pour une fois, je voulais écrire un livre sur la vie. Ou sur la (…)
Non, il ne s’agit pas d’un souvenir ému d’un ancien prof de fac qui aurait ressurgi dans ma mémoire passagère (ça (…)
Poursuis le travail sur l’espace prévu pour ///. Ajouter à chaque page article le module que j’utilise déjà dans (…)
The Raven : des trucs forts. D’autres beaucoup mais beaucoup moins. Vanishing act, super beau. Un duo avec Laurie (…)
Pomme du matin, sa chair est rose. Extérieurement, elle tient plus de la mangue (que par erreur j’écris d’abord (…)
Dans le rêve Cerbère est partout à me suivre. Ici lorsque j’achète à des gitanes une intégrale Beckett et une (…)
I had never before beheld one killed by pestilence. While every mind
was full of dismay at its effects, a craving (…)
Travaillé un peu sur le truc Чарнобыль et la carte uMap censée articuler une narration éparse. Je sais pas trop si (…)
Joyce mentionne Auguste Morel quelques fois dans sa correspondance. La première, le 13 juin 1925 (il y a presque un (…)
Le problème de l’écriture, c’est qu’elle t’amène sur des territoires dangereux. En même temps, si le territoire (…)
On n’est jamais qu’une potée de viscères cuisinés à la diable, au gré des circonstances. La cervelle : un viscère, (…)
Ce n’est pas si mal de marcher sous la pluie, me dis-je, juste avant de me dire : j’aurais mieux fait de prendre le (…)
C’est plus fort que moi : quand je suis quelque part, je ne peux pas m’empêcher de penser à un autre lieu que celui (…)
Suite et fin du PNFLettres. Participe à un atelier intitulé Écrire de l’intérieur de l’œuvre littéraire en compagnie (…)
De l’autre côté, tout était clair. De l’autre côté, je voyais tout, j’observais tout. Jamais on ne s’adressait à moi (…)
Le Macbook blanc, acheté en 2009, disque dur, carte mère et topcase changés en 2010, il souffre. Il souffle, il (…)
Pas de rêve. La radio me saisit plusieurs fois sur des braises de Samuel Barber. C’est plus de la virtuosité, c’est (…)
Aujourd’hui, je suis le visiteur 174. C’est moi. À un moment donné et codé dans le temps et l’espace. Heureusement, (…)
C’est le calme après la tempête mais pas
en
nous. C’est journée de tensions, tensions vives, bien qu’emboîtées (…)
Il y a un Napoléon apocryphe quelque part que je lis. Je rejoins H. et ses parents au jardin des pâtes. C’est déjà (…)
j’ai une google alert pour le bruit de mon nom
j’ai une google alert pour la forme d’une
…un corps à peine à portée de main, un punching-ball de plus sur ma liste à boxer.../…nous ne sommes pas humains (…)
Sur la couenne de quiconque l’odeur de nos vieilles colles de tox.
Celui censé avoir en permanence envie (…)
Ici ou ailleurs, je ne fais que retranscrire des phrases. L’une d’entre elles au matin est : tout ce que j’aime, (…)
Je suis en retard sur mes propres plannings intérieurs. Le fait de n’avoir pas tapé la moindre ligne de fiction (…)
...le plastique du glaçage masque momentanément la puanteur du dessous... /...instruction : laisser suinter.../ (…)
Je suis naïf. Non : j’ai la naïveté de croire. Mais sachant que cette croyance, quelle qu’elle soit, est naïve, je (…)
Peu de mots mais de la matière dure dedans la tête à gauche (on m’appuie sur la tempe l’ombre d’un pouce). Je m’en (…)
Deux illuminations : 1) pour prétendre au ballon d’or, il faut marquer des buts. Tous ceux qui servent aux rouages (…)
C’est un élan irrépressible vers la mer. Une mer, une île, un océan, je sais pas, mais un flux des marées faisant ça (…)
À supposer que les choses soient réellement différentes de d’habitude, tout est devenu encore plus factice. Les (…)